PORTRAIT INTIMISTE D’UNE ARTISTE PLASTICIENNE
La singularité de ses oeuvres s’articule autour de ses techniques qui s’entrecroisent et de la finesse de son art.
Julie Grandjean, artiste plasticienne est licenciée d’arts plastiques et des métiers d’art en ébénisterie.
En Art plastique, elle commence un apprentissage de différentes techniques d’expression en réalisant ses premières sculptures en mouvement faites de verre de métal, de plexi et de mécanismes divers.
Ces années lui ont permis de comprendre son envie d’appréhender précisément un matériau et d’acquérir une réelle technicité, pour ensuite transmettre son propre art. L’instinct la pousse vers le bois où elle y trouve une véritable révélation. La diversité et la beauté de chaque essence la touche, et celle de la nature, encore bien davantage. Elle met en valeur ce matériau à travers des pièces de bois dites « imparfaites », attirée par les défauts, les noeuds, les fentes, les maladies, toutes ces choses qui selon elle, rendent les pièces uniques.
Elle révèle et transforme les défauts par son travail minutieux. Deux stages ont clairement marqué son parcours et donc sa pratique personnelle. L’apprentissage de la laque de chine, technique qui la pousse à peindre différemment et à créer ses laques sur bois.
Mais surtout près du sculpteur sur métal, Jean-françois Buisson, chez qui elle trouvera son propre style.
Il lui propose par la suite, une place dans son association, en tant qu’artiste résidente des « Vivres de l’art ».
Aujourd’hui, Julie Grandjean réalise un mobilier au style brut et industriel, et ne cesse de chercher des pièces uniques dont elle révèle la beauté en y sublimant les défauts, notamment par des incrustations de métaux.
Elle y mêle le côté brut du bois à une finition très fine, comparable à des meubles de style. Le mélange du bois et du métal en font un duo d’exception. La diversité de son travail, entre sculpture et peinture, font d’elle une ébéniste et une artiste. Jean-françois Buisson la qualifiera d’« artbeniste ».