Maison et Jardin Magazine

ARCHITECTE D’INTÉRIEUR ET MILITANTE

Christine Fath est une architecte d’intérieur confirmée, diplômée de l’école Camondo. Son savoir-faire et son sens de l’écoute lui ont permis de réaliser des chantiers d’exception.

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Architecte d’intérieur, c’est un métier. Christine Fath défend bec et ongles sa profession. Sur sa carte de visite, elle met en avant son agrément décerné par le CFAI, le Conseil Français des Architecte­s d’intérieur. « Architecte d’intérieur depuis trente ans, je déplore que ce titre ne soit toujours pas protégé car beaucoup de confusions règnent autour de notre profession ». En effet, avec l’essor des boutiques de décoration, des réseaux sociaux et autres émissions de télévision, de nombreuses personnes se sont improvisée­s architecte­s décorateur­s. « Pour devenir architecte d’intérieur, il faut faire cinq ans d’études et obtenir un diplôme de type Master » rappelle Christine.

La profession­nelle attache une grande importance à l’écoute de ses clients. « Il faut être très attentif à notre clientèle, pour bien comprendre son projet dans la globalité et pouvoir répondre à son programme de la meilleure façon possible ». L’architecte d’intérieur apporte ensuite son expertise sur tous les points techn iques à respecter ainsi que sur les réglementa­tions et normes en vigueur. « C’est à moi d’apporter au client les meilleures solutions pour optimiser les volumes, l’éclairage ou encore le mobilier. Dans cette vision, il faut toujours bien garder en mémoire la fonction finale du lieu à transforme­r. » Christine opère dans la région parisienne et sur toute la France. « Je veille à garder l’âme du bâtiment en préservant les spécificit­és architectu­rales de chacun, comme : cheminée, parquet, plafond… J’allie le moderne avec l’ancien et j’intègre les technologi­es nouvelles les plus avancées. »

Un fort attachemen­t au patrimoine

Christine Fath ne se laisse pas submerger par les standards du moment comme des couleurs, certains matériaux ou par exemple les verrières type atelier d’artiste. « On en voit partout. C’est dommage car il existe bien d’autres façons d’apporter de la lumière à une pièce, regrette Christine. En principe, dans notre métier, on fuit les tendances car comme le mot le définit, une tendance s’estompe avec le temps. En matière de décoration, qui est en effet une partie de notre mission, on recherche des matériaux qui durent, sont de bonne qualité et intemporel­s. » Très attachée à la préservati­on du patrimoine et aux arts décoratifs, cette architecte d’intérieur s’appuie sur des artisans locaux pour l’accompagne­r dans ses réalisatio­ns. « En France, nous avons la chance d’avoir parmi les meilleurs artisans d’art au monde. C’est pour cela que je m’attache à faire travailler des verriers, des ébénistes, des métalliser, des pierreux… Il faut s’appuyer sur eux pour réaliser des agencement­s sur-mesure, de qualité. »

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