Depuis 3 ans, Philippe Crivelli expose en France et en Europe ses sculptures de bronze audacieuses mettant en valeur le jeans, la femme, le geste.
Quand il était jeune, il rêvait de faire les Beaux-arts. « Mais mes parents ne m’ont pas suivi, c’était dans les années 60, l’art n’avait pas bonne presse », regrette-t-il. Après avoir exercé pendant 38 ans le métier d’ingénieur informaticien, Philippe Crivelli s’est révélé à travers la sculpture il y a six ans. « J’avais complètement oublié l’art pendant ma carrière » Mais son « amour de jeunesse » lui reviendra à l’esprit venu le temps de la retraite.
Sculptures de bronze
Philippe Crivelli prend alors des cours de sculpture à Versailles pendant trois ans, auprès d’un professeur maître en anatomie. « Le toucher, le volume, la forme, le mouvement, la sensibilité, la sensualité, le drapé, l’imagination, la lumière et la liberté. Voilà des termes qui m’inspirent ... » Il y a trois ans, le fil conducteur de son art lui vient d’une commande d’un buste sans tête « Je ne voulais pas faire un nu, j’ai pensé rajouter un jeans, qui incarne le mieux la modernité et l’universalité », confie-t-il. Des sculptures sans visage pour ne pas personnaliser la sculpture, et au corps découpé pour mieux fixer l’attention sur les thèmes : la femme, sa sensualité, le jeans, et la gestuelle.
C’est l’artiste peintre Norma Bessières, qui lui conseillera de réaliser ses sculptures en bronze. « J’ai exposé les premières sculptures à la dernière du GMAC de Bastille, en 2017, et les compliments que j’ai reçus m’ont encouragé à continuer. » Le jeans, la sensualité de la femme, sa gestuelle quotidienne, sont pour lui des sources d’inspiration inépuisables. Depuis trois ans, Philippe Crivelli présente ses oeuvres à travers la France et l’europe. Son agenda 2020 est déjà bien chargé entre Toulouse, Nantes, Deauville, Carrousel du Louvre, Biarritz, Monaco, La Baule où il a décidé de s’installer, pour une retraite définitivement placée sous le signe de l’art et de la créativité.