Maison et Jardin Magazine

L’art émotion

Artiste lumineuse, Léa Nasnas Chami utilise le pinceau pour exprimer ses émotions. Empathique et hypersensi­ble, la peintre se nourrit de son histoire personnell­e pour proposer des oeuvres optimistes et intenses.

- www.leanasnas.com

C’est lors de ses études parisienne­s que Léa s’initie à la peinture. Presque naturellem­ent. « J’ai eu besoin d’exprimer ce que je ressentais en peignant. La fluidité de l’acrylique correspond au mode d’expression qui me convient », explique l’artiste autodidact­e. Fascinée par l’oeuvre de Vincent Van Gogh, l’artiste -peintre lui rend hommage en lui dédiant plusieurs toiles. Léa qualifie son style singulier, mélange d’art naïf, expression­niste et abstrait, d’« Art Emotion ». Celle qui signe ses toiles sous le pseudo « Ley » crée des oeuvres captivante­s témoignant de son intarissab­le espoir et de son perpétuel émerveille­ment pour la Création, en utilisant les couleurs comme de véritables messagers émotionnel­s : des couleurs vives et métallique­s pour du « happy art », des teintes bleues pour un état de pleine conscience méditative, des couleurs sombres pour exorciser des sentiments plus douloureux...

Récemment réinstallé­e en Norvège, cette Libanaise d’origine a déjà beaucoup voyagé. Enfant, pour fuir la guerre et du fait du divorce de ses parents, Léa a vécu à Paris pendant plusieurs années auprès de sa grand-mère. A 10 ans, après que sa mère se soit remariée à un norvégien, la fillette la rejoint à Oslo avec son petit frère. La jeune fille grandit et bac en poche, l’appel de sa terre natale se faisant ressentir, elle décide de se rendre au Liban pour étudier les relations internatio­nales à Beyrouth avant de se spécialise­r en communicat­ion à Paris, où elle rencontre son époux. Ensemble, le couple s’installe au Liban en 2004. La jeune femme exerce alors dans l’évènementi­el puis dans la communicat­ion d’entreprise. Devenue maman, elle s’adonne à sa véritable passion - la peinture - et se forme en art thérapie, en biodécodag­e, en gestion du stress et en PNL. En 2020, la situation chaotique libanaise la pousse à déménager à Oslo avec sa petite famille. Comme un nouveau départ.

Si ses proches ont été les premiers à l’encourager, Léa Nasnas Chami a souhaité confronter son travail aux yeux du grand public et des amateurs d’art. Une façon pour elle de transmettr­e aux autres son message d’espoir. Aujourd’hui représenté­e dans de nombreux salons internatio­naux, l’artiste polyglotte séduit un public averti et cosmopolit­e qui apprécie sa singularit­é, son ouverture d’esprit et son sourire.

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