Changement de décor
pour un bel haussmannien
Avec ses 100 m2 et ses deux seuls occupants, l’appartement semblait disposer de proportions plus que généreuses. Mais, avec ses trois chambres, dont l’une traversante commandait l’accès à la deuxième, sa surface était moins bien valorisée. Les propriétaires ont ainsi contacté l’architecte d’intérieur Charlotte Fequet en lui demandant de revoir cette organisation. Il faudra supprimer une chambre, si nécessaire, pourvu que le séjour soit agrandi, qu’un dressing, une bibliothèque et de nombreux rangements soient créés.
Redistribution des cloisons
Les trois chambres de l’appartement n’étaient quasiment jamais utilisées en même temps. Aussi Charlotte Fequet a-t- elle proposé aux maîtres d’ouvrage de supprimer l’une des chambres, celle située dans le prolongement du séjour, pour agrandir celui-ci. La suppression de la cloison qui les séparait a nécessité la mise en place d’une poutre métallique de type IPN. Coffrée, celle- ci témoigne au plafond de l’ancien cloisonnement. Scindant l’ancienne chambre en deux, une moitié ayant été attribuée à l’ancien séjour, l’autre à une nouvelle salle à manger-salon de musique, une nouvelle cloison a été créée. Depuis la nouvelle
salle à manger, une porte permet d’accéder à la deuxième chambre de l’appartement, laquelle n’était autrefois accessible qu’en traversant la chambre principale. Cette porte ouvrait auparavant sur un placard dont le fond a été supprimé pour permettre la circulation. À l’inverse les deux portes qui permettaient de pénétrer dans la deuxième chambre depuis la chambre principale ont été refermées en carreaux de plâtre ; l’ensemble du mur a été doublé, ensuite, d’une cloison d’isolation phonique (Isover).
Un changement total de décor
Situé dans un immeuble de 1850, l’appartement possède moulures, parquet ancien et cheminée. Tout en conservant ces attributs, les propriétaires souhaitaient le moderniser. La nouvelle cloison de séparation entre le salon et la salle à manger y contribue. Fabriquée sur mesure et dotée d’une forme originale, cette cloison revêt l’apparence d’une verrière de type atelier, constituée d’une allège métallique pleine, surmontée d’impostes vitrées rectangulaires aux angles arrondis, à la manière de hublots de bateaux. Elle est, par ailleurs, formée d’une partie centrale fixe, de part et d’autre de laquelle se trouvent des portes coulissantes, suspendues sur rail haut ; les ouvertures en position ouverte viennent se glisser derrière celle de la partie fixe. Mise en couleur, dans une teinte bleue (Hague Blue, de Farrow & Ball), la verrière laisse apparaître dans le salon le papier peint très graphique (Palermo, de Bien Fait) qui tapisse le mur de la salle à manger. D’autres papiers peints ont
Modernité et astuces prévalent dans toutes les pièces