Une succession de verrières qui accentue la profondeur de champ
Autrefois cloisonnée en de multiples appartements, cette maison de ville a retrouvé son unité, occupée par une seule famille qui a confié à l’architecte Camille Hermand la mission de tirer le meilleur parti des espaces, d’en accentuer la perception et de fluidifier la circulation de la lumière. Un résultat obtenu par la suppression des murs porteurs qui fractionnaient la surface du rez-dechaussée ; lesquels ont été remplacés par plusieurs IPN, mais pas seulement. En effet, à la place, s’élèvent aujourd’hui des cloisons partiellement vitrées, constituées en partie basse de leur vestige et en partie haute de verrières fabriquées sur mesure à l’aide de fers T et de verre Securit. Les parties pleines se dressent à une hauteur de 90 cm, tandis que les verrières présentent une hauteur de 1,80 m. De dimensions identiques, les deux verrières présentent des variantes dans leur composition : celle qui délimite la cuisine est constituée d’une partie centrale fixe, flanquée de deux portes, l’ensemble surmonté par une imposte fixe ; celle qui délimite le salon ne comporte qu’une seule porte. Ces trois portes identiques ont déterminé par leurs dimensions le rythme du calepinage des verrières.