Un plancher de verre pour une circulation verticale de la lumière
Les combles de cette petite maison francilienne sont nés d’une surélévation menée par de précédents propriétaires. Originellement, ceux-ci les avaient divisés en deux pièces : un bureau et une chambre, séparés par un espace de placards contenu entre les deux fermes de charpente. Puis de nouveaux propriétaires ont demandé aux architectes de l’agence Fables de Murs d’y aménager une suite parentale. Ceux-ci ont conservé la charpente apparente en Douglas, qui permet de démarquer les différents espaces de la suite : le couchage, la salle de bains et le dressing ouverts les uns sur les autres. Entre les deux fermes, pour inonder la pièce de lumière, les architectes ont remis en valeur une verrière obstruée. De part et d’autre du faîtage, ces deux fenêtres de toit épousent les deux pentes de toiture. Situé juste en dessous, un plancher de verre laisse la lumière zénithale passer à l’étage inférieur. À sa place existait un caillebotis, constitué de lames de plancher espacées, qui laissait passer la chaleur. L’installation d’une source de chaleur dans les combles rendait ce dispositif inutile. En son lieu et place, les architectes ont fait installer trois dalles de verre renforcé (verre feuilleté en plusieurs couches) de 3 cm d’épaisseur, posées sur des solives recouvertes par des cornières en caoutchouc qui assurent l’amorti et la planéité. L’une des principales difficultés de l’agencement résidait alors dans le choix des emplacements de la baignoire et du couchage qui devaient rester invisibles depuis l’étage inférieur.