Le courant néobasque UNE ARCHITECTURE À PART ENTIÈRE
Les premières réinterprétations du style basque, ou plus précisément de la ferme du Labourd, apparaissent au début du XXe siècle. Elles introduisent de nouveaux matériaux comme la pierre, mise en oeuvre par exemple dans les soubassements, et prennent de grandes libertés avec la volumétrie et la forme. Plus hautes, coiffées de toits asymétriques, et percées d’un plus grand nombre d’ouvertures dont les dimensions varient, les maisons néobasques peuvent aussi présenter des décrochements, des encorbellements, des loggias et des balcons, des colonnes, des écussons… Autant d’éléments décoratifs qui contribuent à la diversité de leurs façades. Ces réinterprétations connurent rapidement un grand succès, notamment dans le cadre de l’architecture balnéaire. Tout au long de la côte atlantique, les architectes essaimèrent des villas de type néorégionaliste. Il faut dire que ce style stimula leur créativité, et fut enrichi par les rencontres avec d’autres courants comme celui de l’Art déco, jusqu’à donner naissance à de véritables créations originales, signées par des architectes de talent. Parmi ces derniers, citons notamment Henri Martinet, Joseph Cazalis ou encore Henri Godbarge.