UN INSERT EN RÉNOVATION
Pour les puristes, le foyer d ’ une cheminée doit être ouvert. Pour le plaisir de la flamme qui crépite et de l’odeur du bois qui brûle. Si la pierre l’habille avec élégance, le foyer est adapté à tous les budgets, mais pas question d’en faire un appareil de chauffage à part entière. Son rendement n’atteint que 10 % à 15 %. En outre, le bois se consume vite d’où une consommation importante et un réapprovisionnement fréquent. Enfin, une belle flambée rime avec escarbilles, poussières envolées… et particules fines en dispersion, jusqu’à 10 fois supérieures par rapport à un foyer fermé. De quoi dégrader la qualité de l’air intérieur.
Foyer ouvert optimisé grâce à un insert
Véritable élément de rénovation du confort, l’insert bénéficie d’un coût de pose maîtrisé, puisqu’il peut se positionner dans la structure de l’installation, dans une cheminée existante, grâce à un dessus plat. Et cumule les avantages. Le rendement est optimisé jusqu’à 70 %, voire 80 %. Grâce à une vitre, la sécurité et la propreté sont assurées, comme une meilleure gestion de la consommation du bois, quand la combustion se prolonge. Et pour ceux qui seraient rebutés par l’obligation de réapprovisionner avec des bûches, ces appareils fonctionnent aussi aux pellets ou granulés. Néanmoins, l’insert nécessite de nettoyer régulièrement la vitre sous peine d’encrassement sévère. Et contrairement aux foyers fermés, le chauffage s’arrête là où l’insert est installé.