UN CONDUIT AUX NORMES
En terre cuite, en brique, métallique… avant d’installer une nouvelle cheminée, un diagnostic du conduit de fumée s’impose. Plusieurs critères doivent être vérifiés : l’étanchéité, la distance de sécurité par rapport aux autres matériaux à proximité immédiate, la hauteur du conduit, les cotes intérieures… Autant de règles de sécurité, énoncées dans les DTU 24,1 « Règlementations des conduits de fumée », et 24,2 « Travaux d’âtrerie », documents techniques unifiés ( DTU), bibles du parfait installateur de cheminées. Un conduit réalisé dans les règles de l’art pourra être raccordé à un nouvel appareil, une fois la compatibilité vérifiée et sa remise en état effectuée au moyen d’un sérieux ramonage mécanique pour faire apparaître les éventuels défauts.
Un conduit prêt à fonctionner
Sauf à le reconstruire en cas de dégradations importantes, le conduit de cheminée peut faire peau neuve selon plusieurs procédés. Le chemisage consiste à appliquer une résine
sur les parois internes du conduit de fumée. Il préserve la section du conduit et le tirage naturel de la cheminée. Tout type d’appareil peut ensuite être installé en sécurité. Spécial conduit dévoyé, le tubage flexible se faufile partout. Parfait pour sécuriser sa rénovation tout en apportant un meilleur tirage et donc un meilleur rendement. Mais à condition que l’ancien conduit ne présente ni fissures ni taches d’humidité. S’il n’y a pas de conduit, ou que celui existant ne peut pas être reconstitué, une nouvelle
installation est à envisager. Le tubage rigide ou inox optimise la cheminée et rénove un ancien conduit droit. C’est le procédé le plus répandu. Mais en restreignant la section de conduit, il influence le tirage et limite le choix des équipements. Si la majorité des solutions installées sont de type inox, rigides et isolées, le choix s’effectue selon ses besoins, mais aussi selon l’appareil auquel il va être raccordé. Il vaut mieux faire appel à un professionnel reconnu pour que l’investissement ne parte pas en fumée