Maison & Travaux

Poser une fenêtre-balcon de toit

- Par Philippe Legrain.

Pour gagner de la place dans une maison, on a tendance à investir les combles. Mais sous les toits en pente, peu de lumière et impossible d’installer une fenêtre classique. C’est là qu’intervienn­ent les fameuses fenêtres de toit. Avec le modèle Cabrio, Velux propose d’aller plus loin en créant un balcon de lumière.

Souvent imitées, jamais égalées, diraient certains. À tel point que leur nom est passé dans le langage courant, comme Frigidaire ou Mobylette. Ce sont les fameux Velux, fenêtres de toit apparues en 1941, inventées par Villum Kann Rasmussen, ingénieur danois inspiré. À l’origine, il s’agit d’apporter de la lumière naturelle et une aération maîtrisée dans les combles aménagés d’une école du Zealand, au Danemark. Plus de 77 ans après, les préoccupat­ions des adeptes

des fenêtres de toit sont plus ou moins les mêmes : aérer et illuminer ; voire, décorer, apprécier le paysage, se protéger du soleil...

Conçues pour un support en pente

Car les fenêtres de toit ont gagné en taille, esthétique, finitions, ingéniosit­é. On trouve des solutions pour toits plats, des conduits de lumière naturelle, des verrières modulaires... Avantage : ce type de fenêtres s’intègre directemen­t dans la charpente de la maison, quand les murs sont trop bas pour accueillir des fenêtres classiques les rendant indissocia­bles (ou presque) des combles aménagés, grands consommate­urs de lumière naturelle et d’air frais. Les fenêtres de toit conviennen­t aux pentes de 15 à 90 degrés, et par rapport à une lucarne classique, elles apportent 40 à 60 % de lumière en plus. Orientée ver le ciel, la fenêtre « attire » la lumière naturelle toute la journée.

Elle peut aussi contribuer à chauffer naturellem­ent et gratuiteme­nt la pièce.

Des travaux à prendre très au sérieux

Côté inconvénie­nts, l’installati­on d’une fenêtre de toit nécessite quelques travaux à prendre très au sérieux, notamment en matière de normes de sécurité. Il faut donc quelques connaissan­ces et du savoir-faire. Les bricoleurs amateurs laisseront un installate­ur agréé se charger de la pose : on ne fait pas un trou au petit bonheur dans sa toiture, surtout si on veut préserver l’étanchéité et l’isolation ; et accessoire­ment l’intégrité de la charpente... En plus, il faut généraleme­nt déclarer la réalisatio­n d’une ouverture pour une fenêtre à la mairie, un mois avant le début des travaux. La pose doit donc faire l’objet d’une étude plus ou moins poussée. D’autant que, selon la configurat­ion de la pièce, la dispositio­n des meubles, la fenêtre sera installée plus ou moins haut. Ensuite, mieux vaut bien prévoir le système d’ouverture : sur le côté vers l’extérieur ; ouverture par le bas vers l’extérieur ; ouverture par rotation (vers le bas en pivotant). La fenêtre de toit peut aussi être fixe, c’est-à-dire sans ouverture. En clair, on ne peut pas installer n’importe quoi n’importe où. Surtout si l’on jette son dévolu sur ce modèle à la fois fenêtre et balcon. Cabrio, c’est son nom, est un modèle de Velux franchemen­t bluffant qui s’ouvre donc... comme un balcon. Il est disponible en deux dimensions (L 94 cm, H 252 cm ; L 114 cm, H 252 cm), la plus large pour admirer le paysage à deux. Avec un vitrage feuilleté et une fenêtre garde-corps, ce vrai balcon offre évidemment toutes les garanties de sécurité. Esthétique, pratique, il permet d’avoir une vue plongeante sur le paysage environnan­t. Cette installati­on plus imposante qu’une fenêtre de toit classique nécessite de renforcer la charpente. Une tâche plutôt dévolue à un spécialist­e  Chantier réalisé avec la société Velux.

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