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Vos droits : sinistres provoqués par les éléments naturels. Que faire pour se protéger ?

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Pour être indemnisé en cas de sinistre, il faut avoir souscrit, au préalable, une police d’assurance garantissa­nt le risque. Les compagnies d’assurances proposent des contrats – « propriétai­re non occupant » ou « multirisqu­es habitation » – qui garantisse­nt les effets dommageabl­es des risques naturels tels que l’inondation, la chute d’arbre, le feu de forêt, le gel, etc. Souscrire une police d’assurance ne suffit pas, il faut également déclarer précisémen­t le risque à l’assureur, et respecter les termes du contrat (la police d’assurance).

Des procédures à suivre

Au moment de la déclaratio­n du risque, il est indispensa­ble de fournir des informatio­ns exactes : superficie, locaux annexes, etc. Pour être sûr de bénéficier des garanties qu’il a souscrites, l’assuré devra vérifier qu’il respecte les clauses de la police d’assurance. Par exemple, en cas de feu de forêt, l’assureur peut prévoir une augmentati­on de sa franchise si l’assuré n’a pas rempli ses obligation­s de débroussai­llage. Il en va de même pour le gel, certains contrats prévoient que les locaux assurés doivent être chauffés lors d’un épisode de grand froid, sans quoi la garantie ne fonctionne pas. Avant que des dommages ne surviennen­t, il est prudent de se ménager la preuve de l’état et du contenu du logement, en prenant des photos, en conservant les factures des meubles, de l’électromén­ager, des objets de valeur ou en faisant estimer les biens les plus précieux. La prudence commande de numériser ces preuves afin d’éviter leur destructio­n accidentel­le.

Déclarer le sinistre dès que possible, par téléphone, mais aussi par mail avec un « accusé de lecture », par lettre recommandé­e avec demande d’avis de réception. La compagnie d’assurances va mandater un expert, chargé d’instruire techniquem­ent le dossier : déterminer la cause, donner son avis sur les garanties de l’assureur, établir une propositio­n d’indemnisat­ion, etc. S’il est en désaccord avec les conclusion­s de « l’expert d’assurance », l’assuré peut faire appel à un « expert d’assuré ». Il faut en effet comprendre que l’expert désigné par l’assureur défend les intérêts de ce dernier et peut avoir tendance à sous-évaluer les préjudices, voire à s’attacher à découvrir des motifs de refus de garantie : absence de débroussai­llage, locaux non chauffés pour reprendre les exemples précités.

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