Maison & Travaux

coton recyclé, une isolation tout confort

Un isolant biosourcé facile à poser et très performant.

- Texte : Élisabeth Delaigue. Photos : Antonio Duarte. www.cotonwool.com

Faite à partir de coton recyclé (chutes de l’industrie textile), la laine de coton Cotonwool est un isolant biosourcé, tout comme les isolants à base de fibres de bois, de chanvre ou de ouate de cellulose. Sous l’angle environnem­ental, il a donc un très bon bilan carbone, participe de façon significat­ive au stockage de carbone atmosphéri­que et à la préservati­on des ressources naturelles, ce qui représente un atout majeur. D’autre part, cet isolant biosourcé est fabriqué en France et fait partie d’une filière dynamique qui favorise le recyclage et amène à une économie circulaire. Depuis plusieurs années, la société Buitex propose le Cotonwool en vrac à souffler pour isoler les combles perdus. Aujourd’hui, elle élargit son offre avec le Cotonwool en panneaux semi-rigides destinés à l’isolation des ossatures bois et des combles aménagés. Ces panneaux ont une dimension de 600 x 1200 mm et une épaisseur de 50, 80, 100 ou 200 mm, à choisir en fonction du besoin d’isolation. Les fibres textiles recyclées à majorité coton (90 %) sont thermo liées et ignifugées.

Une agréable mise en oeuvre

Les panneaux de laine de coton sont particuliè­rement doux au toucher. Ils sont très élastiques, ce qui permet de les comprimer facilement lors de la mise en oeuvre entre les chevrons d’entraxe 60 cm où leur fermeté les maintient en place. Le découpage des panneaux s’effectue éventuelle­ment à la scie ou, plus proprement, au couteau à laine. Les fibres n’étant pas orientées dans un sens, les découpes sont aussi aisées en longueur qu’en largeur et les poussières qui se dégagent ne sont pas irritantes pour la peau. Il est néanmoins conseillé de porter un masque à poussière si le chantier n’est pas bien ventilé.

Des performanc­es intéressan­tes

Cotonwool possède les principale­s certificat­ions du bâtiment qui confirment ses qualités et performanc­es. Sa résistance thermique mesurée pour une épaisseur de 20 cm est de R= 5,4 m2.K/ W (conductivi­té thermique lambda = 0,037 W/m.K), ce qui le place au même niveau qu’une laine minérale classique. En revanche, il assure un déphasage thermique important ( jusqu’à trois fois plus qu’une laine minérale), une propriété intéressan­te en été, notamment dans les combles. Mais le textile recyclé a encore d’autres avantages ! Il assure un excellent confort acoustique et participe à la régulation hygrométri­que des bâtiments, une propriété intéressan­te en rénovation et un gage de confort intérieur toute l’année. Il ne se tasse pas dans le temps, ce qui garantit une intégrité thermique longue durée.

Ces performanc­es sont certifiées par l’Acermi et la mise en oeuvre est encadrée par un Avis technique du CSTB. Tous ces avantages compensent largement un coût de 10 à 15 % plus élevé qu’un isolant minéral ●

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