Entretien des bardages et terrasses bois
La finition préalablement appliquée au bois induit le type d’entretien à réaliser. Le fabricant Silverwood, qui propose un éventail complet de solutions, nous a aidé à identifier les différents cas de figure pour les bardages et terrasses. Suivez le guide !
Le bois est un matériau naturel et chaleureux, utilisé à l’extérieur en bardage ou comme aménagement de terrasse. L’entretien dépend de la finition qui donne l’aspect esthétique du bois.
Le bardage
Les fabricants proposent trois types de bardage bois : essence, saturé ou peint.
1. Le bardage essence
Le bois est laissé à l’état naturel. C’est le cas quand on utilise des essences comme le Douglas, le Red Cedar ou le mélèze, qui sont naturellement imputrescibles hors aubier et qui ne nécessitent pas forcément une finition. Il n’y a pas d’entretien à prévoir, à part un éventuel dépoussiérage et nettoyage à l’eau. Attention : le nettoyeur haute pression est à proscrire, car il casse les fibres du bois ! Le grisaillement du bois est particulièrement visible sur le bois naturel. Tout dépend de l’esthétique recherchée : on peut le conserver gris ou revenir à la teinte d’origine en appliquant, tous les trois ou quatre ans environ, un dégriseur au pinceau, après avoir au préalable humidifié le bardage.
2. Le bardage saturé
Le saturateur amène une coloration tout en laissant ressortir les veines du bois. On l’utilise avec un bois imputrescible ou préservé, non pour le protéger, mais pour le teinter (gris, brun, cendre ou fusain parmi les teintes à la mode). Pour entretenir ce bardage saturé industriellement, il suffit d’appliquer un saturateur tous les deux à trois ans. On nettoie d’abord le bois avec un chiffon doux et un détergent classique pour boiserie, puis on applique plusieurs couches de saturateur jusqu’à saturation. Un bardage en mauvais état peut nécessiter trois couches. Le grisaillement devient visible plus tard qu’avec un bardage essence. On
peut là aussi, si nécessaire, appliquer un dégriseur. Cette opération doit être faite la veille d’appliquer le saturateur.
3. Le bardage peint
Au-delà de l’aspect esthétique apporté par la couleur, la peinture offre, à des essences de bois – préalablement préservées, comme le sapin –, une protection supplémentaire et optimale grâce à l’opacité. L’entretien se limite à un simple nettoyage et à une remise en couleur quand la peinture commence à « fariner » : quand elle perd de son éclat et laisse un léger résidu sur les doigts. Il faut alors veiller à ce que le bardage soit propre (nettoyer le bardage avec un détergent neutre pour boiserie si nécessaire et bien rincer à l’eau claire) avant d’égrener, puis de passer deux couches de peinture.
La terrasse
Les fabricants tels Silverwood commercialisent des essences naturellement imputrescibles ou préalablement préservées. On dénombre pour les terrasses une moindre variété de finitions qu’en bardage. Les bois dits imputrescibles ou naturellement durables « classe 4 » sont souvent des bois exotiques. Le pin rouge, quant à lui, est passé à l’autoclave (c’est-à-dire imprégnés sous pression d’un produit de conservation, avec une teinte reconnaissable verte ou marron) ou plus rarement thermochauffés (le bois est chauffé pour
enlever l’eau et le rendre inerte, avec cette fois un aspect marron à gris). Pour ces deux familles de terrasses bois, l’entretien est identique. Il suffit de nettoyer le bois régulièrement à l’eau, sans produit détergent, avec une brosse rigide. Là aussi, le nettoyeur haute pression est à éviter. Quand le bois est rainuré, il faut bien nettoyer dans les stries : c’est là que se forment les mousses qui rendent la terrasse glissante. Un traitement contre le grisaillement est possible. Tous les deux ou trois ans, il suffit d’appliquer un dégriseur