Le renouveau
Vétuste, non isolée, assombrie par différents ajouts, cette petite maison de la fin du XIXe siècle avait besoin de gros travaux pour rester un agréable lieu de villégiature. Une mission confiée à l’architecte Marie de Nervo, de l’agence abbevilloise Brazi
d’une maison villégiature
Son architecture s’inspire des maisons de pêcheurs qui l’entourent. C’est une construction simple, de plan rectangulaire, maçonnée en briques enduites à la chaux, avec des ouvertures symétriques de part et d’autre d’une porte d’entrée centrale. Cependant, tandis que les maisons de pêcheurs se dressent sur un étage, plus combles, celle-ci se distingue par son élévation sur une double hauteur, plus combles. C’est à cela que l’on peut reconnaître sa vocation de villégiature. Elle devait être destinée à l’origine à des gens modestes. Une vocation qu’elle conserve aujourd’hui après une importante campagne de travaux qui lui ont permis d’optimiser sa surface et de gagner en luminosité.
État des lieux
D’une surface de 25,60 m² au sol, multipliée grâce à un deuxième niveau, la maison était agrandie par un garage atelier. Il s’adossait à la façade arrière, totalement aveugle. Ses combles n’étaient, en revanche, pas aménagés. Mitoyenne sur ses deux pignons, elle recevait tous ses apports de lumière des ouvertures concentrées sur la façade principale. Si ses modénatures extérieures affichaient un certain charme, avec sa petite corniche à modillons ou son étroite bande de coaltar en soubassement, aucun élément d’architecture notable ne méritait d’être conservé. Depuis 30 ans, celle-ci n’avait bénéficié d’aucun travaux. Lors de sa dernière acquisition, elle n’était tout bonnement plus habitée depuis