Les combles monopentes
Avant même l’intervention des architectes de l’agence Transition Interior Design, ces combles avaient été rendus habitables grâce à la surélévation de leur toiture. Une ancienne charpente devenue non porteuse conserve la trace de cette transformation. Restait à structurer cet espace, tout en longueur, en plusieurs séquences de vie harmonieuses. CHIFFRES CLÉS
Surface au sol : 32 m2
Surface au sol : 38 m2
Hauteur du toit au plus haut : 2,95 m
Hauteur du toit au plus bas dans la partie surélevée : 1,80 m
Hauteur du toit au plus bas dans la partie non surélevée : 50 cm.
Toit monopente rehaussé avec introduction d’un brisis
Si on circule debout dans la plus grande partie de cet appartement, la pente de la toiture a néanmoins joué dans l’organisation, avec le positionnement de la circulation sous le faîtage : ici, le long du mur qui délimite le fond de l’appartement. Un mur dont la hauteur a, par ailleurs, été exploitée pour recevoir la cuisine, la salle de bains et des rangements sous la forme d’une grande bibliothèque. Salon, salle à manger et chambre, dans lesquels on se tient assis ou allongé, figurent dans les espaces présentant moins de hauteur, et notamment pour le couchage sous la partie de l’ancienne toiture conservée, laquelle abrite les plus faibles hauteurs avec un plafond qui descend jusqu’à 50 cm au-dessus du sol. On retrouve là encore ce principe de base pour l’aménagement de tous combles qui veut que les usages déterminent le plan.
Plus spécifique aux combles monopentes, l’espace s’étire en longueur ; longueur qui devait être séquencée sans pour autant être cloisonnée : entre la surface réduite et les deux uniques fenêtres, il était inconcevable de la diviser en plusieurs pièces. Afin d’isoler une chambre dans la partie la plus éloignée de l’entrée et de la cuisine, mais également la plus sombre, car privée de fenêtre, les architectes ont choisi d’installer un claustra qui préserve le volume global du logement et laisse passer la lumière. Orné d’un motif mauresque dessiné par les architectes, le claustra s’ouvre par une double porte, dont les deux panneaux coulissent pour faciliter l’accès au lit et ainsi les manipulations nécessaires à son bon ordonnancement.
Angle perdu
À la tête du lit, sous la partie la plus pentue du toit, dans un angle a priori perdu, les architectes ont créé un rangement accessible depuis le salon par une porte située dans le prolongement du claustra, dont elle reprend les motifs pour mieux disparaître.