Bois ou composite ?
Tout est affaire de goût, direz-vous, certes, mais l’un et l’autre ont leurs atouts propres. On fait le point pour vous aider à choisir.
Les atouts du bois
Le grand + du bois : son aspect naturel et authentique
Chaleureux et authentique, le bois habille avec chic les terrasses. Mais ce n’est pas là son seul argument. Opter pour le bois, c’est :
• Faire un choix écologique et responsable.
• Choisir un matériau facile à poser, qui se plie à toutes les formes, autorise les jeux de niveaux et d’escaliers sans avoir recours au béton, se marie avec n’importe quel autre matériau et peut être peint.
• Payer moins cher, du moins pour les résineux, comparativement à la solution du composite. Le prix des résineux commence à partir de 10 €/m2 hors pose, tandis que celui des bois exotiques débute à 40 €/m2. Avec la pose, les prix moyens pour les résineux se situent entre 60 et 170 €/m2, et entre 100 et 250 €/m2 pour les bois exotiques.
• Élire un matériau qui se dilate et vieillit dans le temps, voire se dégrade faute d’entretien. Deux fois par an, il vous faudra brosser votre terrasse pour la démousser, éventuellement la traiter pour éviter qu’elle ne grise.
Quel bois choisir ?
Il vous faut aussi déterminer l’essence : européenne ou exotique ? Dans la première catégorie, les plus fréquemment utilisés sont le pin, le Douglas, le mélèze ; dans la seconde, on trouve l’ipé, le Cumaru, le teck… Ces derniers sont naturellement plus résistants à l’humidité, mais leur emploi est souvent dénoncé comme aggravant les problèmes de déforestation. Alors, on retiendra deux éléments majeurs : si on opte pour des essences exotiques, on les sélectionne avec le label FSC qui garantit leur provenance de forêts gérées de manière responsable et durable. L’Association technique internationale pour le bois tropicale (ATIBT) préconise l’utilisation, en priorité, des bois d’origine africaine (l’iroko, le padouk, le tali, monabi, le mukulungu). Si on leur préfère des bois européens, on les choisit traités en autoclave, de classe 4, voire 5, aptes à subir les intempéries.
Les arguments du composite
Le grand + du composite : ses faibles besoins en entretien
D’un aspect proche du bois, mais plus lisse et homogène, éventuellement décliné dans des couleurs tranchées, le composite est particulièrement prisé des amateurs de design et d’architecture contemporaine, mais pas seulement.
Opter pour lui, c’est :
• Choisir un matériau imputrescible et résistant à l’humidité, facile d’entretien. Un peu de savon, un balai brosse et de l’eau, et hop, ça brille.
• Marcher sur une surface lisse, sans noeud, mais également sans écharde, qui reste antidérapante.
• Élire un matériau avec une durée de vie longue, puisque la plupart des fabricants le garantissent pendant 25 ans.
• Préférer une solution moins performante en termes de portance. D’ailleurs, le bois composite ne peut être utilisé comme bois de structure. Ses lames seront posées sur des lambourdes en bois naturel de classe 4 ou 5.
Comment choisir son composite ?
Avec au moins 50 % de bois à l’intérieur pour éviter l’effet plastique. Comme son nom l’indique, le composite est constitué d’un conglomérat de plusieurs matériaux : du bois sous forme de sciure, des résines issues du recyclage de plastique (PVC, PVC expansé, polypropylène PPC…) et des pigments qui lui donnent la couleur. Pour préserver l’environnement, choisissez un composite obligatoirement élaboré à partir de bois issus de forêts labellisées pour leur gestion durable, constitué exclusivement de composants recyclés ou recyclables, sans colle, formaldéhyde, ni chlore.