LE DONJON – DOMAINE SAINT-CLAIR
Entré au fil de quatre décennies dans la légende de ces établissements inspirés qui parsèment l'europe, Le Donjon – Domaine Saint-clair célèbre cette année les 40 ans d'une adresse dont l'architecture confère une indéniable aura romantique au sein d'une villa-folie du Second Empire.
Dans l'atmosphère feutrée d'une maison de famille, située à deux pas de la station et de ses falaises, tout semble avoir été conçu pour que l'on se sente accueilli comme chez des amis. Sous une vaste verrière, un patio offre une intimité chaleureuse entre bar à cocktail, bibliothèque, confortables canapés ou salon feutré privatif avec flambée dans l'âtre. De l'hôtel, on part flâner dans l'ancien village de pêcheur au charme sauvegardé ou gravir les falaises avec déjà l'idée du retour de la promenade, pour écouter le crépitement des bûches en hiver ou se prélasser au bord de la piscine en été. À Etretat, le Donjon possède une âme parce que ses murs sont imprégnés de l'histoire d'illustres personnages auxquels il rend hommage. Bercée par les écrivains et les peintres, l'histoire du Donjon s'inscrit à la fois dans celle d'étretat, du Pays de Caux et de la Normandie tout entière. Pour en comprendre la genèse, il convient de remonter au Xixème siècle. Alors village de pêcheurs isolé, sur une extrémité de la côte d'albâtre, les routes sont mauvaises et non carrossables pour s'y rendre. Seul le chemin de Saint Clair, menant au Donjon, permet de relier Étretat au pays de Caux. En 1843, Alphonse Karr, journaliste au Figaro, en changera à jamais le destin à travers une simple phrase qui fera la réputation de la future station : « Si j'avais à montrer la mer à un ami pour la première fois, c'est Étretat que je choisirais ». La clientèle touristique de l'époque, majoritairement parisienne, l'entend et s'empresse de venir découvrir le site.