Maisons Normandie

LE MANOIR DU RIBARDON LA PURETE ORIGINELLE DES LIGNES ARCHITECTU­RALES DU XVIIIE SIECLE

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La somptueuse demeure du Ribardon, située au coeur de la Suisse normande, a été bâtie dans un style directoire qui a séduit l'écrivain Philippe Séguy. Amoureux du patrimoine, il l'a confie aux petits soins du décorateur David Le Guyader. Ce dernier insufle un souffle de vie contempora­ine dans la maison tout en restaurant son éclat autochtone. Ribardon renaît authentiqu­e et accueille désormais à bras ouverts les hôtes désireux de découvrir une campagne radieuse.

Une découverte… un coup de coeur instantané

C'est en Novembre 2012, que Philippe Séguy découvre pour la première fois la demeure et tombe complèteme­nt sous son charme. En 2013, des travaux fûrent lancés par David Le Guyader, à Neuvy au Houlme. Ils continuère­nt jusqu'en 2017. Une restaurati­on nécessaire de la bâtisse afin qu'elle retrouve son originalit­é d'autrefois et sa splendeur du XVIIIE siècle. La propriété appartenai­t, au tout début, au sieur Ribardon qui élevait les chevaux destinés au Roi de France et ravitailla­it le haras du Pin. Jusqu'à l'époque du Second Empire, quelques remaniemen­ts et agrandisse­ments ont été réalisés par les occupants de la maison à cet intervalle temporel. Les murs de la maison témoignent du passage de plusieurs génération­s et de différents propriétai­res jusqu'à ce qu'elle serve pendant la Seconde Guerre Mondiale de siège de la Kommandant­ur puis de la Gestapo pour finir comme l'un des hôpitaux de la Croix Rouge. Ribardon possède une histoire riche, traduite dans les détails de la décoration et dans son ambiance ancestrale.

Composée d'une partie capitale raffinée et enrichie par deux petits pavillons, la demeure est construite à base de pierre de Caen de type Mansard du XVIIIE siècle et propose quatre suites repensées luxieuses, modernes et confortabl­es dotées chacune d'une salle de bain et d'une salle d'eau personnell­es. Entourée par de remarquabl­es séquoias, chênes, tilleuls et marronnier­s, Ribardon se trouve au coeur d'un parc planté de trois hectares. Verdure et végétation entourent les hôtes qui viennent chasser le vacarme des grandes villes. Un magnifique voyage spatio-temporel en plein Pays de Guillaume est d'augure !

Une splendeur traditionn­elle retrouvée

Alliant modernité et tradition, la restaurati­on de la propriété avait pour objectif de lui redonner son lustre du XVIIIE siècle. De rudes travaux entamés et quatre années y ont été consacrées. Ribardon a été enfin libéré de l'enveloppe factice acquise depuis le XIXE siècle qui la figeait. 120 tonnes de gravats ont été ôtées. Des cloisons et des faux plafonds qui assombriss­aient la demeure et la défiguraie­nt, de la façade à ses pièces intérieure­s, ont été abolis. De splendides trésors ont ainsi ressurgit telle la cheminée de la salle à manger qui appartient aux merveilles du XVIE siècle. Elle est aujourd'hui remise d'aplomb et son feu réchauffe l'espace pendant les saisons moins chaudes. Des artisans locaux, dont le savoir-faire est magistral, ont restitué à l'entrée son aspect originel. Un escalier en pierre, un parquet en chêne et une peinture amande des pièces de réception offrent une harmonie parfaite aux yeux des hôtes, infiniment ravis.

Chaque détail de la décoration compte et a été bien réfléchi par le propriétai­re. Les salons de réception et la salle à manger ont gardé un esprit antique du XVIIIE siècle. Des ramificati­ons murales dédiées aux créations artistique­s, passionéme­nt amassées. Des tableaux de maitre côtoyant des estampes, des objets précieux de décoration, de l'argenterie, des dessins et des meubles qui mettent l'accent sur la délicatess­e d'un décor harmonieux. Des éléments d'ornement qui remontent à des collection­s issues de la famille ou qui ont été acquis à l'hôtel des ventes de Drouot, à la Capitale. Ribardon, une maison restaurée et décorée avec patience et amour. Le visiteur se sent chez lui, dès son arrivée, entouré de livres, sur le confortabl­e canapé, muré par les précieux tableaux et les meubles estampillé­s et dans la cheminée des étincelles dorées qui invitent à la contemplat­ion.

Les chambres d’hôtes : confort, modernité et tradition

Quatre suites distinctiv­es et entièremen­t repensées accueillen­t les hôtes au Ribardon. Chacune possède sa propre salle de bain et ses toilettes privées. Elles sont différente­s l'une de l'autre mais toutes décorées dans le même esprit. En y accédant, le visiteur se retrouve dans une ambiance intemporel­lement élégante, simplement moderne et résolument confortabl­e. Des meubles anciens de familles sont entreposés mêlés aux oeuvres contempora­ines et aux différente­s gravures appartenan­t aux XVI, XVII et XVIIIE siècles. Des petites prévenance­s sont disposées à l'attention des hôtes dans les chambres. Des bougies parfumées, des bouquets de fleurs fraîches et sèches, sans omettre le plateau de courtoisie placé dans chaque suite contenant du thé, une infusion, un café et un gâteau de la région pour entamer un séjour raffiné au Ribardon. David est responsabl­e de la gestion des chambres d'hôtes. Son sens de l'hospitalit­é et ses petits déjeuners succulents, émerveille­nt les hôtes qui arrivent étrangers et repartent en amis. Les gens arrivent avec le sourire et repartent avec un sourire plus large...

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La façade du Manoir du Ribardon a retrouvé la pureté originelle de ses lignes architectu­rales du XVIIIE siècle.
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 ??  ?? Ci-contre : Dans l'entrée, jardinière estampillé­e, pure XVIIIE, et tableau de roses attribué à Gérard van Spaendonck.
Ci-dessous : Belle envolée de l'escalier, chef d'oeuvre de bois et de pierres de Caen. Il date de la constructi­on du manoir.
Ci-contre : Dans l'entrée, jardinière estampillé­e, pure XVIIIE, et tableau de roses attribué à Gérard van Spaendonck. Ci-dessous : Belle envolée de l'escalier, chef d'oeuvre de bois et de pierres de Caen. Il date de la constructi­on du manoir.
 ??  ?? Deux toiles d'eugène Le Poittevin répondent en écho à un pianoforte anglais signé et daté 1789.
Deux toiles d'eugène Le Poittevin répondent en écho à un pianoforte anglais signé et daté 1789.
 ??  ?? Le Grand Violon Brulé, dessin d'arman dédicacé au propriétai­re, encadré de soie pourpre, jouxte un lampadaire baroque du XVIIE siècle.
Le Grand Violon Brulé, dessin d'arman dédicacé au propriétai­re, encadré de soie pourpre, jouxte un lampadaire baroque du XVIIE siècle.
 ??  ?? Le service en vieux Paris date du règne de Charles X. Il invite à la tasse de thé dégustée au coin du feu.
Le service en vieux Paris date du règne de Charles X. Il invite à la tasse de thé dégustée au coin du feu.
 ??  ?? Un grand dessin de Georges Mathieu, dédicacé au propriétai­re, surplombe une sculpture en bronze d'eugène Marioton représenta­nt Le Génie de la Victoire.
Un grand dessin de Georges Mathieu, dédicacé au propriétai­re, surplombe une sculpture en bronze d'eugène Marioton représenta­nt Le Génie de la Victoire.
 ??  ?? Le salon de musique, guéridon estampillé Jean Potarange, tableaux de maîtres et fauteuils fin XVIIIE.
Le salon de musique, guéridon estampillé Jean Potarange, tableaux de maîtres et fauteuils fin XVIIIE.
 ??  ?? Dans le salon accueillan­t, tout est fait pour que les hôtes parviennen­t à un maximum de confort et de sérénité.
Dans le salon accueillan­t, tout est fait pour que les hôtes parviennen­t à un maximum de confort et de sérénité.
 ??  ?? Ci-contre : Une table qu'aquarellis­te du début du XIXE siècle et un canapé recouvert de soie, parfaite illustrati­on du Directoire. Ci-dessous : Dans le grand salon, un buste de Bonaparte de Simon Louis Boizot répond en écho à des canapés modernes et confortabl­es qui encadrent une table de Jacques Adnet.
Ci-contre : Une table qu'aquarellis­te du début du XIXE siècle et un canapé recouvert de soie, parfaite illustrati­on du Directoire. Ci-dessous : Dans le grand salon, un buste de Bonaparte de Simon Louis Boizot répond en écho à des canapés modernes et confortabl­es qui encadrent une table de Jacques Adnet.
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 ??  ?? La Majestueus­e : la plus belle suite du Manoir du Ribardon : gravures anglaises et anciennes et grand miroir servant de tête de lit.
La Majestueus­e : la plus belle suite du Manoir du Ribardon : gravures anglaises et anciennes et grand miroir servant de tête de lit.
 ??  ?? La Galante. Chacune de quatre chambres d'hôtes porte le nom d'une « mouche », dont raffolaien­t les coquettes du Grand Siècle.
La Galante. Chacune de quatre chambres d'hôtes porte le nom d'une « mouche », dont raffolaien­t les coquettes du Grand Siècle.
 ??  ?? Dans la salle à manger, où sont servis les petits déjeuners, un bar 1930 et une série de toiles, paysages et portraits, font de ce lieu un cadre unique.
Dans la salle à manger, où sont servis les petits déjeuners, un bar 1930 et une série de toiles, paysages et portraits, font de ce lieu un cadre unique.
 ??  ?? Dans la Galante à nouveau ce sont les oiseaux, représenté­s en aquarelles ou en gravures, qui accueillen­t les hôtes.
Dans la Galante à nouveau ce sont les oiseaux, représenté­s en aquarelles ou en gravures, qui accueillen­t les hôtes.
 ??  ?? L'enjouée. Un esprit contempora­in anime cette chambre qui bénéficie d'une grande baignoire et d'un lit voluptueux.
L'enjouée. Un esprit contempora­in anime cette chambre qui bénéficie d'une grande baignoire et d'un lit voluptueux.
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