OUTRAGE SUPRÊME
Sergio Mattarella, président de la République italienne, a opposé son veto à la nomination d’un ministre hostile à l’euro. En revanche, il s’est gardé de récuser les personnalités ouvertement xénophobes et racistes, soit la quasi-totalité des ministres issus de l’ex-Ligue du Nord. L’Union européenne peut accepter la violation de sa charte des droits de l’homme, mais pas l’outrage à sa monnaie.