J.W. ANDERSON
Londres
Jonathan Anderson interprète l’automne-hiver sous le prisme de la poésie. Avec la douceur des mailles mousseuses et pailletées, des ballerines doudous, des comfort-dresses en tricot épais. En pièce maîtresse, un manteau trapèze démesuré évoque les kimonos des empereurs japonais. Les accessoires sont efficaces et jouent sur la géométrie, comme avec cette maxi-chaîne d’or sur un sac minimal. Dans certaines silhouettes, du pop-baroque inspiration Prince. Et toujours cette grâce dans les volumes surprenants, arrondis et exagérés, qui laissent tout l’espace à la réflexion, à l’évasion, au rêve et qui s’ancrent dans l’irréel.