Je réaménage ma salle de bains
PETIT OU GRAND FORMAT, ELLE DOIT POUVOIR RIMER AVEC CONFORT ET PLAISIR. LES 5 QUESTIONS À SE POSER AVANT DE PLONGER.
À QUOI RESSEMBLE L’ÉCLAIRAGE IDÉAL ?
Même si la pièce profite d’une lumière naturelle grâce à une ou plusieurs ouvertures, rien ne saurait remplacer un éclairage pensé pour assurer une bonne visibilité à toute heure de la journée. Appliques, bandeaux LED et spots orientables permettent de cibler des zones : le miroir, la douche, le meuble de rangement… Attention à positionner le bon éclairage au bon endroit. La norme NF C 15-100 définit autour de la baignoire ou de la douche trois volumes (de 0 à 2) autorisant ou non l’installation d’appareils électriques (prise, interrupteur, sèche-serviettes…) selon leur indice (IP) et leur classe de protection (de I à III).
DOUCHE À L’ITALIENNE OU BAIGNOIRE ?
De plain-pied, la vraie douche à l’italienne affleure le sol de la salle de bains dont elle partage le revêtement, carrelage, mosaïque ou ciment teinté. En appartement ou en rénovation, préférezlui les receveurs en céramique ou en résine ultra-plats (2 cm d’épaisseur) plus faciles à mettre en oeuvre et dont les dimensions vont jusqu’à 200 x 100 cm (Roca, Villeroy & Boch, Duravit, Jacob Delafon… à partir de 237 €). Si votre pièce mesure 5 m2 environ (la moyenne française), investissez dans une baignoire en 180 x 80 cm, bien pratique avec des enfants et plus attractive lors d’une revente. Au-dessus de 10 m2, osez la baignoire îlot en laissant un passage de circulation de 70 cm minimum tout autour (Ideal Standard, Victoria & Albert, à partir de 879 € chez Leroy Merlin).
QUELLE PAROI DE DOUCHE CHOISIR ?
Coulissante, pivotante ou à battants, choisissez une paroi en verre transparent pour agrandir l’espace, et de préférence traité anticalcaire (Line Prestige, à partir de 239 €, Lapeyre). Pour préserver l’intimité d’une salle de bains partagée, optez pour les parois avec un bandeau en verre dépoli, fumé ou sérigraphié. La douche à l’italienne s’installe souvent derrière des panneaux fixes en verre (à partir de 1 011 €, Novellini chez Espace Aubade) ou des parois pleines en grandes largeurs (120 cm minimum). À savoir tout de même, ces installations, certes très esthétiques, ne protègent pas forcément bien la pièce des projections d’eau et, l’hiver, préservent peu de la sensation de froid quand la peau mouillée est au contact de l’air.
UNE DOUBLE VASQUE, C’EST JOUABLE ?
C’est évidemment le must pour la vie de famille et celle des couples qui se retrouvent dans la salle de bains aux mêmes heures : on évite ainsi les embouteillages au moment de se brosser les dents, de se raser ou de se maquiller. C’est moins vrai lorsque la pièce est dédiée à des ados qui préfèrent être seuls devant le lavabo. Assurez-vous que la longueur de votre plan de toilette est suffisante (150 cm minimum) pour poser sans gêne flacons, porte-savon etc. de part et d’autre des vasques.
EST-CE QUE JE PEUX POSER DU PARQUET AU SOL ?
Seules les essences imputrescibles comme les bois exotiques (teck, merbau, iroko, ipé…) et quelques bois européens traités (frêne, pin maritime…) sont capables d’endurer l’humidité propre à la salle de bains, à condition d’être huilés plutôt que vernis (Émois & Bois, Décoplus Parquet… de 36 € à 110 €/m2). Quelle que soit la nature du support, seule une pose collée en plein permet au parquet de résister aux variations de température et d’hygrométrie de la pièce. Cette précaution est à associer à une bonne ventilation mécanique, ou une fenêtre ouverte régulièrement, pour garantir la longévité du plancher. Le stratifié hydrofuge (traitement Hydroseal de Quick-Step, Saint-Maclou, Berry Alloc) peut être une option tout aussi chaleureuse et nettement moins coûteuse (à partir de 19 €/m2).