«À Paris chez Antoinette Poisson”
DU CÔTÉ DE LA BASTILLE, VINCENT FARELLY ET JEAN-BAPTISTE MARTIN NOUS OUVRENT LES PORTES DE LEUR ATELIER-BOUTIQUE OÙ ILS REVISITENT LE PAPIER DOMINOTÉ.
Comment est née « À Paris chez Antoinette Poisson » ? Vincent Farelly et Jean-Baptiste Martin.
Nous nous sommes rencontrés pendant nos études en restauration d’oeuvres d’art. Après différents chantiers de restauration de papiers peints pour des demeures historiques, on a été amené à reconstituer des papiers dominotés comme au XVIIIe siècle. N’ayant trouvé personne pour les réaliser, nous nous sommes lancés dans l’aventure… c’était il y a neuf ans !
Qu’est-ce qu’un papier « dominoté » ?
C’est l’ancêtre du papier peint. Il s’agit d’une feuille (35 x 45 cm) imprimée à la main puis colorée au pochoir, avec des motifs floraux ou géométriques. Autrefois utilisée pour recouvrir des petits pans de mur, des intérieurs d’armoires, de coffres, des couvertures de livres dites d’attente…, cette technique a connu son apogée entre 1750 et 1780. L’arrivée du papier peint y a mis un terme.
Comment définir votre travail ?
Notre ADN, c’est le papier dominoté. On aime travailler l’univers XVIIIe, rustique et populaire, soit en redessinant des motifs inspirés de son iconographie, soit en partant de documents anciens que l’on réédite.
Quelles sont vos gammes de produits ?
En dehors de nos tirages sur papier, nos imprimés dominotés se déclinent sur différents supports : textile, papeterie, céramique et cartonnage.
Quels sont vos projets ?
Une collection de vaisselle, et aussi l’intention de développer des gammes avec nos toutes nouvelles fragrances.
Où vous trouve-t-on ?
Dans notre atelier-boutique (12, rue Saint-Sabin, Paris 11e), au Bon Marché à Paris et sur notre site en ligne : antoinettepoisson.com
« L’amour est une étoffe tissée par la nature et brodée par l’imagination. »
Voltaire