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L’art en la demeure James Turrel et Robert Irwin réunis dans une exposition éblouissan­te à la villa Panza, près de Milan

La Villa Panza ? À une demi-heure de Milan, un lieu que l’on sent habité par une collection inspirée. Une histoire d’art, et d’amour, à laquelle fait écho une exposition éblouissan­te.

- Par Anne-Cécile Sanchez Photos Ruy Teixeira

Imaginez une villégiatu­re italienne aux dimensions de petit château - celle d’une riche famille milanaise qui y venait l’été. Imaginez que cette belle demeure classique, perchée au sommet d’une colline surplomban­t une ville arborée, Varèse, abrite une partie d’une collection qui fut l’affaire d’une vie, celle du comte Giuseppe Panza, disparu en 2010, et de son épouse Giovanna. Que vous découvrez ces lieux, cette passion, au moment même où deux artistes chers aux collection­neurs, deux géants, James Turel et Robert Irwin, y sont eux-mêmes revenus, 40 ans après leur première visite, et y sont exposés. Tout ce qu’incarne la Villa Panza, ce mélange exquis de raffinemen­t, d’art de vivre, d’élégance et d’audace vous semble alors tellement émouvant que vous avez envie de rendre grâce. Un petit tour au jardin ? La clarté et le calme qui y règnent ont sans doute accompagné le comte et la comtesse dans leurs promenades quand, de retour de voyages aux États-Unis, ils discutaien­t de leurs trouvaille­s : Mark Rothko, Franz Kline, Robert Morris, Lawrence Weiner… des artistes américains devenus des références qu’ils aimèrent et dont ils achetèrent les oeuvres parmi les tous premiers. Aujourd’hui patrimoine du Fondo Ambiante Italiano suite à une donation du comte, la Villa Panza programme des exposition­s de premier plan. “C’est la première fois qu’une institutio­n expose ensemble James Turrel et Robert Irwin” souligne avec fierté Anna Bernardini, sa directrice. Deux maîtres de la lumière réunis à la Villa. Voilà qui eut enchanté le comte et la comtesse.

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 ??  ?? Souvenirs de bal et bruissemen­t des feuillages. “Varese Portal Room”, 1973, de Robert Irwin, qui travaille sur l’espace, la lumière et la perception en interrogea­nt notre rapport à la réalité. Ici, une ouverture sur le jardin crée une continuité entre...
Souvenirs de bal et bruissemen­t des feuillages. “Varese Portal Room”, 1973, de Robert Irwin, qui travaille sur l’espace, la lumière et la perception en interrogea­nt notre rapport à la réalité. Ici, une ouverture sur le jardin crée une continuité entre...

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