Petit pavillon grand deviendra

Deux extensions ont permis de tripler l’espace d’une maison de banlieue classique et d’y faire entrer des flots de lumière, sans pour autant faire oublier son caractère d’origine.

Un couple, trois enfants, une maison qui devient trop exiguë, c’est le scénario assez banal vécu par Émile, Gaston, Gabin et leurs parents Caroline Costedoat, architecte, et François Grimaud, régisseur dans l’événementiel. Après de longues recherches, la famille jette son dévolu sur un pavillon centenaire… guère plus grand que son habitation précédente et découpé en petites pièces assez sombres. Ce qui motive ce curieux choix : la bâtisse est posée sur un terrain de 500 m2 - une butte sans vis à vis avec vue sur la Tour Eiffel, et autorise une conséquente extension. Ce sont en réalité deux “morceaux” que François et Caroline - qui réalise ici un chantier sur mesure pour sa famille -, vont ajouter. Mais avant, ils décident de rafraîchir le bâtiment, en prenant soin de préserver son style. Pas question de toucher aux moulures, aux cheminées, aux carreaux de ciment et à la structure même de la maison, juste un coup de peinture sur les murs et certains parquets de chêne trop abîmés, une cloison abattue à l’étage pour créer une salle de bains avec baignoire, et le tour est joué. Peu de travaux finalement, ce qui a permis à la tribu d’habiter sur place pour le deuxième épisode de l’aventure : les extensions. La plus petite, à l’avant, comprend un salon-bureau dont le toit sert de terrasse à la chambre des parents. La plus vaste, placée derrière la maison, accueille une pièce à vivre cuisine salle à manger largement ouverte sur l’extérieur qui fait profiter toute la maison de la lumière. C’est le côté du jardin, de la verdure, du calme, de la perspective sur la ville au loin. Et la raison majeure d’un choix qui s’est révélé parfait.