Marie Claire Maison

L’INSTINCTIV­E

- Par VALÉRIE CHARIER Photos SOPHIE BOUSSAHBA

Elle aurait pu se laisser dépasser par le succès de ses posts d’adolescent­e

mettant en scène son style vestimenta­ire :

ils ont fait d’elle une icône de mode. Elle a choisi de rebondir avec Rouje, marque lifestyle empreinte de cette fraîcheur

et de cette spontanéit­é qui ont fait sa renommée.

Quand j’ai commencé à poster des photos sur mon blog, c’était surtout un jeu avec mes amies. J’étais loin de m’imaginer que

j’aurais autant de vues !” Son style naturel, chic et sans effort, lui vaut très vite une réputation de jeune Parisienne à suivre. Les marques la solliciten­t pour des collaborat­ions, des collection­s capsules. “Tout s’est alors enchaîné très vite.” En avril 2016, elle lance sa propre ligne de vêtements et accessoire­s, Rouje, en binôme avec Jérôme Basselier (cofondateu­r de Swildens), un ami de la famille. “Grâce à lui, j’ai rencontré Marie-France Cohen (à la tête du studio Démodé, NDLR), pour qui j’ai eu un coup de foudre amical !” C’est à elle qu’elle confie sa première boutique, quartier Montorguei­l. “Je voulais recréer un appartemen­t au décor simple et chaleureux. Je rêvais même d’y installer des chats…” Canapés, fauteuils, tables basses, livres, tapis : ce doit être un lieu de vie, où l’on a envie de se poser. C’est dans cette même idée que Jeanne fait installer un piano dans le restaurant qu’elle a ouvert juste à côté fin 2019. Une ambiance “comme à la maison” qu’elle reproduit et même amplifie à l’occasion de la récente extension de la boutique au sous-sol, aménagé comme un boudoir intime avec l’aide du duo de l’atelier JEM. Prélude à sa prochaine adresse new-yorkaise, à l’esprit frenchie, of course…

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pour les femmes.” C’est à nouveau à un duo féminin, l’atelier JEM, que Jeanne a confié la décoration du sous-sol pensé
comme un boudoir. Murs rose poudré, mobilier vintage chiné, tels ces fauteuils en velours des années 1950, étagères en laiton…
“J’aime créer des collection­s pensées par des femmes pour les femmes.” C’est à nouveau à un duo féminin, l’atelier JEM, que Jeanne a confié la décoration du sous-sol pensé comme un boudoir. Murs rose poudré, mobilier vintage chiné, tels ces fauteuils en velours des années 1950, étagères en laiton…
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 ??  ?? À l’origine de cet élégant meuble de présentati­on, il y a une caisse que Justine et Émilie, de l’atelier JEM, ont habillé d’un pourtour
en tôle ondulée dorée à la feuille et sur laquelle elles ont posé une plaque
de verre laquée en noir.
À l’origine de cet élégant meuble de présentati­on, il y a une caisse que Justine et Émilie, de l’atelier JEM, ont habillé d’un pourtour en tôle ondulée dorée à la feuille et sur laquelle elles ont posé une plaque de verre laquée en noir.
 ??  ?? Jeanne Damas, elle-même fille de restaurate­ur, imagine une brasserie chic à l’esprit bon
enfant avec la complicité du chef
Alexandre Arnal, ami de longue date.
Jeanne Damas, elle-même fille de restaurate­ur, imagine une brasserie chic à l’esprit bon enfant avec la complicité du chef Alexandre Arnal, ami de longue date.
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où se prélasser dans les fauteuils en cuir d’Ingmar Relling pour Westnofa,
chinés sur Selency.
CI-DESSOUS. “Avec le piano,
on peut faire la fête jusqu’au petit matin !”
CI-DESSUS. Un coin repos où se prélasser dans les fauteuils en cuir d’Ingmar Relling pour Westnofa, chinés sur Selency. CI-DESSOUS. “Avec le piano, on peut faire la fête jusqu’au petit matin !”
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