Marie Claire

MUTINE AU MENTAL D’ACIER

Elle vient de Hongrie, se partage entre New York et Copenhague. Rencontre parisienne avec la top de notre couverture, bien dans sa peau, accro à Snapchat, à ses copines… et à son amoureux.

- Par Katia Pecnik

Ason « tableau de chasse » : Gucci, Chloé, Kenzo, H&M… Eniko Mihalik, top hongroise de 28 ans, caracole sur l’Olympe de la mode. Ayant défilé pour une cinquantai­ne de marques prestigieu­ses, égérie très dénudée du Pirelli 2010, Eniko est aussi la vedette de son Instagram, ballet de fêtes mondaines, shows, salles de sport, peluches, chienchien­s et amis. Direction le studio Pin-Up, à Paris, oùnous la retrouvons en short-baskets, concentrée avant le shooting. Son sourire mutin est devenu sa marque de fabrique, mais son regard témoigne d’une déterminat­ion inflexible. A 13 ans, elle est repérée dans un centre commercial et gagne, dans la foulée, le concours Elite Model Look 2002 de Hongrie. Sa carrière décolle aux Etats-Unis, sous l’objectif d’Inez & Vinoodh, pour « V Magazine », aux côtés de Daria Werbowy, Christy Turlington, Eva Herzigova, Naomi Campbell… Elle s’ancre alors à New York. Outre son physique, on devine que le tempéramen­t d’Eniko joue beaucoup pour remporter les faveurs des marques. « Je suis très compétitiv­e et obstinée. Je me bats pour donner le meilleur. » Au fil du temps, la modèle a pris la mesure de l’enjeu créatif du métier : « J’aime comprendre la vibration du shooting, incarner un univers. Je rencontre des photograph­es extraordin­aires, des stylistes super-talentueux. Je me vois bien, dans le futur, évoluer profession­nellement en aidant la jeune génération de la mode à s’exprimer. » Eniko témoigne de son lifestyle mi-glam mi-girly via un compte Instagram de 75 000 abonnés et un Snapchat public. « Même si je n’y suis pas toujours à mon top sur les photos, ni politiquem­ent correct, ce n’est pas grave : j’aime le fun, la spontanéit­é de Snapchat. » Une jeune fille de son temps hyper communican­te et sans-façon, mais ultra-responsabl­e. En couple avec un footballeu­r profession­nel vivant à Copenhague depuis deux ans, elle n’en perd pas la tête pour autant. « Je vais le voir dès que j’ai un shooting en Europe, donc nous sommes très souvent ensemble. Notre carrière ne durera pas, ensuite je veux fonder une famille, mais pour le moment je suis pleine d’énergie et mon métier est mon objectif n° 1. Il faut battre le fer quand il est chaud », sourit Eniko la stakhanovi­ste.

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