Marie Claire

Valérie Lemercier

La comédienne et humoriste remonte sur scène à partir du 24 septembre*. Et s’échauffe avec ses réponses.

- Propos recueillis par Fabrice Gaignault

Aimez-vous votre visage ?

L’essentiel c’est d’être propre, non ?

Etes-vous fille ou femme ?

Bébé pour la vie.

Dormez-vous la nuit ?

Deux fois deux heures, avec un break entre 3 et 7 heures, occupé à consulter les bonheurs et indignatio­ns d’inconnus sur Instagram.

Votre mère était-elle dominante ou soumise ?

Chantante ou pleurante, selon les jours.

Combien de drogues vous faut-il pour vivre ?

Uniquement si j’avais envie de mourir.

Le plus beau regard qu’on ait posé sur vous ?

Je l’espère plus beau que celui que je pose sur votre question pourrie.

Citez trois amants ou amantes rêvés au cours de votre vie.

A 12 ans, Thierry Le Luron en smoking ; plus tard, Tony Curtis en T-shirt blanc ; et récemment, Vincent Lacoste en boutons d’acné, dans Les beaux gosses.

Votre plus grand plaisir simple ?

Jouer la comédie.

Votre dernière recherche Google ?

Catherine et Liliane, « Portugal-France ».

Le meilleur conseil que l’on vous ait donné ?

Celui de Jean Patou : « Ne faites rien de laid, quelqu’un pourrait l’acheter. »

La dernière chose que vous avez bue et mangée ?

Des biscottes. Avec un vieux Coca sans bulles.

Le goût dont vous avez honte ?

A part d’exister, je n’ai honte de rien.

Etes-vous violente ?

Oui, quand j’entends : « Même pas peur ! »

Pouvez-vous sortir sans maquillage dans la rue ?

Oui, même sans chaussures. Sans lunettes, jamais.

Pouvez-vous prendre une photo de vous ?

Oui, la voilà : avec lunettes, pour toutes les circonstan­ces de la journée.

Qu’est-ce que vous ne supporteri­ez pas qu’on dise de vous ?

Que je pue la merde, mais ça n’arrive jamais.

Aimez-vous votre prénom ?

Je l’ai longtemps trouvé banal (il y avait six Valérie dans ma classe), finalement il va bien avec mon nom de famille.

Fuir, s’adapter ou combattre ?

Je commence par m’adapter, ensuite je fuis, car je n’y arrive pas toujours. Je ne lutte qu’avec les objets.

La première fois où vous vous êtes sentie libre ?

En pension.

La place du sexe dans votre vie ?

Sa mère, c’est dur !

(*) « Valérie Lemercier en tournée ! », dans toute la France, et à Paris (Théâtre du Châtelet) les 28 novembre, 5 et 26 décembre.

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