L’album qui fait décoller Matahari
Le groupe est né des restes des comètes french touch des années 1990 et 2000. L’Impératrice a déjà conquis sa cour en France après avoir éparpillé des singles toujours élégamment clippés. Le premier album, Matahari, du nom de la célèbre espionne, explore différents rythmes sans jamais perdre de vue sa lubie disco-funk. Le voyage s’étire sur format long comme une B.O. de science-fiction qui rebondit du groove très chic de Ma starlight au plus complexe Masques, qui témoigne d’un certain nez pour voguer d’une époque à l’autre sans s’endormir dans un scaphandre de nostalgie. L’Impératrice ne manque pas pour autant de saluer à plusieurs reprises Moon safari d’Air, qui l’a précédé dans cette exploration musicale du fantasme de l’espace. Ces balades et capsules dansantes fricotant avec espions et cosmonautes fantômes, portées par une voix féminine et stellaire, s’en tirent chaque fois avec majesté. De L’Impératrice, Microqlima.