Caroline Roux, journaliste
Agression J’ai été suivie à Paris, quand je travaillais à Europe 1. Il était tard, la rue était déserte. Je me suis arrêtée de marcher. J’ai collé mes yeux dans les siens et lui ai jeté au visage le livre que j’étais en train de lire – c’était Le livre noir du communisme, qui fait plus de neuf cents pages… L’histoire s’est heureusement bien terminée. Lâcheté Je n’ai pas le souvenir d’avoir été témoin d’un harcèlement de rue qui ait nécessité mon intervention. La campagne Elle est essentielle, car elle permet de tracer des lignes rouges. De mettre un « non » sur des pratiques qui se sont installées dans l’espace public depuis trop longtemps.