Hadrien Gosset-Bernheim, journaliste
Ayant pratiquement appris à lire dans les journaux, Hadrien Gosset-Bernheim, 42 ans, ne se voyait pas faire autre chose. Ce mois-ci, il s’est rendu sur les plages du Sinaï, en Egypte, refuge de ceux qui veulent oublier la fureur du Proche-Orient.
D’où venez-vous ? J’ai grandi à Paris, dans un milieu classiquement bourgeois. La reproduction des élites, c’est moi. Mon coeur m’a porté au ProcheOrient, où je réalise la plupart de mes reportages. Ce qui vous a le plus marqué
pendant ce reportage ? Je n’y ai vu personne occupé à faire de selfies. Les gens viennent au contraire dans le Sinaï pour fuir tout ça ; du coup, ils se parlent à coeur ouvert. Votre plus grande émotion professionnelle ?
A chaque fois qu’un lecteur me dit qu’il a compris quelque chose de la marche du monde grâce à l’un de mes papiers. Un mot pour vous définir.
Indépendant. Je déteste le prêt-à-penser.