Sandra Mehl, photographe
Elle est partie à la rencontre des habitantes de l’Isle de Jean-Charles, en Louisiane, menacée d’engloutissement par la montée des eaux du golfe du Mexique.
D’où venez-vous ? Je suis née et j’ai grandi à Sète. Après des années d’études à Paris, je suis revenue vivre dans le Sud, à Montpellier, où je suis installée actuellement. Ce qui vous a le plus marquée pendant ce reportage ? L’attachement des gens à leur territoire, à leurs racines. En dépit des ouragans et des inondations qui dévastent leurs maisons, les habitants de l’Isle de Jean-Charles s’accrochent coûte que coûte à leur terre. A l’heure de la mobilité généralisée, la fidélité de ces gens à leurs origines m’a beaucoup touchée. Votre plus grande émotion professionnelle ?
La toute première commande qu’un hebdomadaire m’a confiée. Je me suis dit : ça y est, on me fait confiance ! Un mot pour vous définir. La curiosité.