14 questions d’après minuit
—Dormez-vous Oui. Avec du Lexomil. la nuit ? —Votre Le vin rouge. boisson Pas et de nourriture nourriture, nocturnes ? je ne mange pas le soir. —Vivez-vous sous une bonne étoile ?
Ouais, j’ai eu de la chance, je crois, de survivre à plein de choses. —Votre mère vous embrassait-elle avant de dormir ? Non, ça ne lui est jamais arrivé de sa vie, non. Mon arrière-grand-mère, parfois, pas beaucoup. —La nuit efface-t-elle le jour et les soucis ?
Oui, évidemment, c’est génial. —Sur votre table de nuit ?
Du Lexomil. Des crèmes pour les mains, parce que j’ai les mains sèches. Des cigarettes, des lunettes.
—La dernière fois que vous vous êtes couchée tôt ? Ça arrive, quand je me suis fait mal ou qu’on a trop marché, ou que je me suis levée trop tôt. —Les carburants d’après minuit : alcool, pilules, drogues, sexe, sucre, Xanax ? Alcool, oui. Drogues, pas du tout, parce que Simon a arrêté de se droguer complètement. Sexe, oui. Sucre, non, ça ne m’intéresse pas. Lexomil, pas Xanax. —La nuit la plus dingue ?
Il y en a eu plusieurs, en général, elles sont faites de lieux qu’on quitte et qu’on retrouve. Les plus dingues, je ne sais pas… Mais ce qu’il reste, ce sont les nuits partagées avec des gens. —Boule à facettes ?
La première fois que j’en ai vu une, c’était chez Biba, la boutique, à Londres.
Il y en avait beaucoup à l’époque, à La Boule noire, dans les concerts où il y avait des punks et des rockers, Chez Gégène, au bord de la Marne… J’adore ! Je me rappelle d’énormément de moments très forts, les visages d’amis éclairés de lumières. —Le parfum de la nuit ?
L’herbe fraîche, la mer, le vide des boulevards. —Le plus trash, la nuit ?
Le dégueulis dans les toilettes, les boucles d’oreilles arrachées, les bagarres. —Les mots de la nuit ?
« On y va », « Donne-moi la main »… Pas « Je t’aime », ça, c’est plus du petit matin. —L’endroit où les étoiles brillent le plus ?
En Roumanie, dans la campagne. Les Roumains boivent beaucoup.