Contributeurs
Pierre Le-Tan, dessinateur
Maître du dessin d’illustration, ce dandy aussi raffiné que caustique s’est penché sur nos amies Marie et Claire, qu’il a croquées avec humour en provinciales cultivées et complices.
D’où venez-vous ? Je suis né à Neuilly-sur-Seine et je vis à Paris. Ce qui vous a le plus marqué
pendant ce travail ? J’ai repensé aux dessins que j’avais réalisés pour Marie Claire il y a très longtemps sans parvenir à me souvenir de quoi il s’agissait… mais voilà, Marie et Claire sont nées, presque en écriture automatique, elles m’ont échappé… Votre plus grande
émotion professionnelle ? Il y en a eu tellement. Peut-être la première fois que l’un de mes dessins a été publié dans le New Yorker. Un mot pour vous
définir. Lucide.
Claire Dhouailly, journaliste
Cette rédactrice beauté s’intéresse à notre rapport au corps, objet de son enquête consacrée aux femmes et au sport. D’où venez-vous ? Je suis née à Lille. Après des études de physique, j’ai intégré une école de cinéma à Paris, ville que je n’ai jamais quittée depuis. Ce qui vous a le plus marquée lors
de votre enquête ? On s’inquiète aujourd’hui beaucoup des ingrédients présents dans les cosmétiques et, même s’il est légitime de vouloir de la transparence, on devrait bien plus s’inquiéter de nos modes de vie sédentaires. Ne pas bouger assez nous fait bien plus de mal que ce que l’on met sur la peau. Votre plus grande émotion
professionnelle ? Les retours positifs de lectrices, disant qu’un article les a aidées. Je me dis que mon travail sert à quelque chose, que chaque interview m’ouvre à de nouvelles connaissances. J’aime l’idée d’apprendre, de progresser sans cesse, et j’essaie de le transmettre. Un mot pour vous
définir. En recherche.
Ambroise Tézenas, photographe
C’est à cet oeil sensible que nous avons demandé de photographier douze pères célèbres avec des bébés. Lui-même père de quatre enfants, il a su mettre en scène notre grand dossier spécial
8 mars sur le congé de paternité.
D’où venez-vous ? Je suis né à Boulogne-Billancourt et je vis à Paris. Ce qui vous a le plus marqué pendant ce shooting ?
C’était touchant de voir à quel point ils étaient tous sincèrement heureux de pouvoir tenir ces enfants, qui ne sont pas les leurs, dans leurs bras, avec une réelle bienveillance paternelle et toujours un regard vers les mères comme pour s’excuser de leur emprunter quelques minutes. Comme un sentiment de revenir à l’essentiel au-delà du statut et de la réussite de chacun. Votre plus grande émotion
professionnelle ? J’ai eu de grandes émotions professionnelles, un prix important, la sortie d’un livre… mais la plus grande est à venir, seul le parcours m’intéresse. Un mot pour vous définir.
Hyperactif.
Camilla Armbrust, photographe
Photographe de mode et portraitiste, Camilla aime découper les silhouettes féminines sous de grands ciels bleus au soleil doux. Pour nous, elle a rencontré Natalie Portman en Californie.
D’où venez-vous ? D’Allemagne. Après avoir longtemps vécu à Paris, j’ai choisi de m’installer à Los Angeles. J’y explore de nouvelles pistes créatives basées sur une exploration visuelle beaucoup plus lumineuse qu’à Paris. Ce qui vous a le plus marquée pendant ce shooting ?
La beauté du jardin tropical privé qui a servi d’écrin à la mise en valeur de Natalie Portman. Et bien sûr Natalie, très intelligente, super-belle, drôle et adorable. Votre plus grande
émotion professionnelle ? Aucune en particulier. Je dirais chaque fois que je shoote dans les lumières si particulières d’une matinée ensoleillée ou d’une fin de journée. Ces moments magiques où je peux ressentir la respiration de la nature. Et je suis comblée lorsque les personnes que je photographie sont à la fois amusantes et dotées d’un fort caractère. Un mot pour vous
définir. Curieuse.