Un mental calmé
Pour évacuer le stress et dénouer les tensions, la respiration offre une possibilité d’apaisement, comme d’autres évasions simples. Les voici.
Avez-vous remarqué comme votre respiration et votre mental sont connectés ? Cette sensation de poitrine qui serre quand vous êtes angoissée, cette tendance à l’apnée face aux stress quotidiens, même pendant les vacances. Et ça marche dans les deux sens. Physiologiquement, une mauvaise respiration accélère le rythme cardiaque, augmente le stress, perturbe la digestion et le sommeil. La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible d’harmoniser son souffle pour aller mieux. C’est tout l’objet de Respirons 1), le livre de
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Nicole Bordeleau, maître de yoga et professeure de méditation : « La relation entre notre manière de respirer et notre façon de vivre est étroite. Dès que nous respirons consciemment, nous devenons plus attentifs à notre état de santé, à notre manière de penser, à nos émotions. » Peut- être, en lisant ces quelques lignes, aurez-vous déjà cherché à ressentir l’air qui circule dans votre diaphragme, à identifier si ce flux est plutôt court et rapide ou lent et profond.
Une respiration en silence, sans effort ni soubresauts
Cela peut sembler étrange de devoir apprendre à respirer. Pourtant, une fois adulte, nous avons presque tous tendance à avoir une respiration rapide et haute, cantonnée au thorax, alors qu’il faudrait la faire partir du ventre et la laisser remonter comme une vague. A l’inspiration le ventre se gonfle, à l’expiration il se creuse, comme le font instinctivement les nourrissons. « Une “bonne” respiration respecte votre rythme naturel, elle est profonde et détendue, consciente et favorisée par les mouvements du diaphragme, qui s’écoule naturellement, en silence, sans effort ni soubresauts, ni agitation et dont l’inspiration et l’expiration sont presque de même longueur », explique Nicole Bordeleau. La circulation sanguine est relancée, les toxines sont mieux éliminées, les tensions sont dénouées. En stimulant le système parasympathique, la respiration contrôlée abaisse aussi le niveau de stress. Pratiquer certaines disciplines est d’une aide certaine. « Le yoga, le qi gong, la sophrologie sont des voies pour nous guider vers une meilleure santé respiratoire. Que vous ayez 15 ans, 30 ans, 55 ans ou 85 ans », souligne Nicole Bordeleau.
Les clés pour déconnecter
On peut aussi profiter des vacances pour adopter certaines activités qui débranchent le mental rapidement. A chacun de trouver celle qui l’embarque. L’une des plus puissantes est la lecture, sur papier. On sait aujourd’hui que lire, même quelques minutes par jour, réduit le stress (le rythme cardiaque baisse, tout comme le taux de cortisol et la tension des muscles). En accaparant notre cerveau (qui ne peut pas gérer deux activités en même temps), une lecture attentive permet aussi de faire le vide de pensées perturbantes. Tout comme s’enfermer quelques heures dans un musée et plonger son regard et son esprit dans les tableaux. Le livre illustré Art et thérapies d’Alain de
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Botton et John Armstrong nous éclaire ainsi sur la capacité de l’art à nous aider à prendre de la hauteur avec le quotidien. Activité plus terre à terre, ranger et faire du tri dans ses placards peut être particulièrement vertueux pour s’oxygéner la tête – ce n’est pas Marie Kondo, auteure du best-seller La magie du rangement 3), qui dira le contraire.
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