Le coin de Charlotte Chesnais
La créatrice de bijoux nous reçoit dans le mini-bureau qu’elle a aménagé au fond de sa chambre, face à l’Observatoire. C’est ici qu’elle imagine ses collections, entourée des objets qui l’animent, fruits en papier japonais ou meubles signés.
Quand elle a emménagé dans ce duplex du 6e arrondissement de Paris, Charlotte Chesnais a tout de suite eu envie d’installer un bureau dans ce coin. « C’est à l’étage, au fond de ma chambre à coucher, au bout de l’appartement, j’ai l’impression d’y être isolée. » Le temps passé ici est dédié à la création. « Souvent, je feuillette des beaux livres, je regarde mes bijoux… J’essaie d’y passer au moins une matinée toutes les deux semaines. » Et quand elle a besoin de connaître l’heure, elle lève les yeux vers l’horloge du clocher de l’Observatoire, juste en face. « J’adore la vue, j’ai l’impression d’avoir la tête dans les arbres. »
1. « Cette photo en noir et blanc de Leonard, mon aîné, et moi a été prise par la photographe espagnole Coco Capitán, un après-midi où l’on s’est croisé par hasard place Saint-Sulpice. »
2. « Une amie japonaise m’a offert ce poisson, cette pastèque et cette tomate en papier soufflé pour la naissance de mes jumeaux. Je les trouve très poétiques, fragiles aussi. Ici, ils sont hors d’atteinte des enfants. »
3. « Je pose mes bijoux sur ce dessous de verre Fornasetti. J’en ai acheté un set aux puces, les autres se baladent dans l’appartement. »
4. « J’ai imaginé avec L/Uniform cette boîte et cette pochette en toile. Je m’en sers en voyage pour transporter mes bijoux. Je la pose aussi comme un joli objet. »
5. « J’ai acheté ce bureau des années 30 chez Portobello, un antiquaire de mon quartier. Je suis en train d’agrandir le plateau pour pouvoir accueillir mes livres. »
6. « Ma chaise est un modèle de Charlotte Perriand réédité par Cassina. Depuis huit ans, je la trimbale dans mes différents appartements. »