Intérieur Le coin fétiche d’Alexandra Golovanoff
C’est sur son fauteuil Pierre Paulin, entourée des objets qu’elle a chinés pour son bureau, que cette fille d’antiquaires élabore les coloris de ses collections de cachemires et de maillots de bain.
Alexandra Golovanoff, « déménageuse compulsive » , vit dans cet appartement du 7e parisien depuis l’été dernier. Elle y a installé son bureau où se trouve ce coin annexe : « Quand j’en ai marre de travailler devant mon ordinateur, je m’installe dans ce fauteuil, pour faire la même chose sur mon téléphone. » Elle y passe ses appels, élabore les gammes de coloris de ses « tricots qui rendent beaux »… Dans ce coin lumineux, non loin des deux portraits d’elle signés Karl Lagerfeld, elle a choisi chaque objet, chiné en majorité. « J’ai grandi avec des parents antiquaires qui m’ont transmis cette culture du vintage. » 1. « Pour les 20 ans de sa marque, Pierre Hardy a envoyé cette sculpture reprenant son modèle Blade. J’ai exposé plusieurs de mes paires comme des objets. »
2. « J’aime les marques qui ne changent pas, comme l’éditeur suisse USM. J’ai fait fabriquer ce meuble pour cette pièce. »
3. « Je suis dingue des fauteuils Mushroom de Pierre Paulin. J’ai fait recouvrir celui-ci d’un tissu en laine Pierre Frey, qui camoufle les poils de mon chat Tolstoï. »
4. « Ce vase gravé de chardons est un obus de la guerre de 14. Certains, à l’époque, ont été changés en objets de décoration. »
5. « Je viens de m’offrir ce vase en céramique de la créatrice Anissa Kermiche. J’en ai un autre d’elle représentant une paire de fesses. »
6. « Cette lampe années 60 est un souvenir rapporté de Budapest. Je suis sensible aux associations de matières. Ici, le bois et l’inox. » 7. « Des échantillons de couleurs retenues pour ma collection automne-hiver 2020. Je cherche toujours des gammes lumineuses, qui embellissent le teint. »
8. « Ce tapis vient de chez Codimat, un éditeur qui fait du sur-mesure. »
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