Vite et bien
It is what it is de Thundercat
Bassiste virtuose, Thundercat a contribué au renouveau du son afro-futuriste et ouvert une nouvelle voie pour le funk. Tout en douceur et félicité, l’album profite d’une aura collective, avec un vénérable gratin composé, entre autres, de Childish Gambino et Steve Lacy.
Brainfeeder records
My enemy My love de Mentrix
Autodidacte, l’Iranienne Samar Rad a utilisé son savoir des percussions soufies pour sa musique électronique singulière. Inspiré du folklore iranien, son chant en anglais devient un souffle chaud, qu’on confirme dès qu’elle chante : « En ma compagnie, tu te sens heureux. »
House of strength records
Room with a view de Rone
Quelle sera la bande-son du changement climatique ? Peut-être l’electronica de Rone, à qui le Théâtre du Châtelet a récemment donné carte blanche. Son album a en effet accompagné les danseurs de La Horde, dans la quête d’un son pur, pointant l’urgence qu’il y a à entendre les collapsologues.
InFiné
All rise de Gregory Porter
Force vive de la nouvelle génération du spiritual jazz, Gregory Porter prouve que les standards n’appartiennent pas qu’au passé. Porté par une chorale et un ensemble de cordes, son baryton tonique prend de la hauteur. Et capte l’énergie de l’amour universel comme de la résistance collective, dix ans après son tube 1960 What?
Blue note