Marie Claire

Du seconde main de première classe

Pièces uniques, vintage griffé ou vêtements plus récents : dans ces quatre dépôts-ventes, on est sûr de trouver la perle rare.

- Par Johanna Seban

Les raretés de Thanx God I’m a V.I.P. (1)

Tenues des grands soirs, pièces rares ou uniques : les trésors sont nombreux – et triés par couleur – dans cette caverne d’Ali Baba qui réunit vêtements et accessoire­s homme et femme. Créée par Sylvie Chateigner – ancienne organisatr­ice de soirées cultes à l’Élysée Montmartre –, elle dispose désormais d’un espace événementi­el, ouvert à la porte voisine, à cinq minutes de la place de la République.

12, rue de Lancry, 10e. thanxgod.com

Les remises de La bonne pioche (2)

Une boutique qui privilégie les ventes éphémères, comme cet hiver aux Galeries Lafayette, où l’on trouve du vintage de qualité et des marques pour tous les porte-monnaies – de Sessùn à Saint Laurent – vendues au moins 50 % moins cher qu’en magasin. Créée il y a six ans par la Parisienne Marie Belmonte, elle propose aussi quelques collection­s de bijoux de jeunes créateurs – Sisi Joia, Seoul Import. Ce printemps, les ventes s’effectuero­nt sur l’e-shop et dans la loge de la maison, dans le 11e.

63, rue Servan, 11e. labonnepio­cheparis.com

Le choix d’Avé (3)

Avé pour acheter, vendre, échanger. Nichée sous la place Gustave-Toudouze, cette boutique propose un large choix de vêtements, de Ba& Sh à Isabel Marant, du vintage aux marques fast fashion. « L’idée, c’est que la boutique reflète le dressing d’une femme d’aujourd’hui et que rien ne soit exclu, que l’on mixe les époques, les prix, les styles », explique la fondatrice Fanny Carlier. Inspirée par un séjour aux États-Unis, elle a souhaité ouvrir un dépôt-vente utilisant les codes du retail traditionn­el plutôt que ceux de la fripe. Résultat : l’espace est soigné, les portants aérés.

48, rue Notre-Dame-de-Lorette, 9e. ave-stores.com

Le bon esprit de Bis boutique solidaire

La maison achète des gros volumes de vêtements à des associatio­ns puis, après un tri dans son atelier, met en vente les plus belles pièces dans les rayons de ses trois boutiques parisienne­s. Ce n’est pas un dépôt-vente au sens strict – vous ne pourrez pas y apporter vos vêtements –, mais Bis mérite le déplacemen­t. Outre les prix bas, voici une autre bonne raison d’aller s’y vêtir : l’entreprise est un tremplin profession­nel pour les personnes en difficulté et s’engage à donner chaque année cinquante mille vêtements aux plus démunis. 7, bord du Temple, 3e, 19, rue Lamartine, 9e, 96, rue Saint-Charles, 15e. bisboutiqu­esolidaire.fr

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