DIX ASTUCES ANTISTRESS AU BUREAU
DEBORAH NARDER FENWICK, COACH DE LEADERSHIP ET DE PRISE DE PAROLE EN PUBLIC*, NOUS EXPLIQUE COMMENT DÉSTRESSER ET (RE)PRENDRE CONFIANCE EN SOI.
FAIRE “RESET” COMME UN SPORTIF «Il faut assimiler échecs ou phrases blessantes comme des pertes d’énergie temporaires. On reconnaît son émotion pour dédramatiser et l’on se remet vite en route. On prend exemple sur la résilience express d’un tennisman.»
GÉRER SON AUTOCRITIQUE « On a toutes une petite voix intérieure qui dévalorise ou culpabilise. Utile lorsqu’elle est constructive mais souvent paralysante, surtout si l’on est du genre perfectionniste. On apprend à l’identifier et à relativiser en notant ce qu’elle nous dit, pour réaliser qu’on ne serait jamais aussi sévère avec quiconque. Cette prise de conscience est libératoire. »
IDENTIFIER SES FORCES « En toute transparence, et on se les répète au quotidien, sur le chemin du bureau, pour dévier les pensées négatives et désarmantes. C’est galvanisant ! »
ÉCRIRE SON JOURNAL «Sur un cahier ou un portable, on note trois choses concrètes le matin, dont on est reconnaissant – odeur du café, sourire de la boulangère, douceur d’un pull… – et trois choses accomplies le soir – dossier bouclé, réunion plaisante, quelqu’un qu’on a su regarder dans les yeux. En quinze jours, cela fait 90 points positifs.»
MAÎTRISER SON CALENDRIER «Pour être moins en apnée et mieux réfléchir, on reprend la maîtrise sur
son temps en se calant une heure de réunion par jour avec soi-même.»
SE DÉTACHER AFFECTIVEMENT «Tout le monde n’est pas obligé de vous aimer, seulement de vous respecter. Ça coupe les mécanismes de manipulation.»
BANNIR TOUT LANGAGE DÉGRADANT SUR SOI-MÊME
« “J’avais juste une chose à ajouter”, “Désolée de vous déranger” – on ne s’excuse pas de travailler! – sont des expressions à éviter, qui mettent dans une posture d’infériorité.»
SOIGNER SA POSTURE « Porter des vêtements qui donnent de l’assurance, s’asseoir à l’avant de la chaise, ne pas se cacher en bout de table en réunion. »
RESPIRER «Mains sur le ventre, on inspire trois fois en gonflant son ventre et on expire quatre fois en le rentrant. À faire plusieurs fois par jour et avant toute prise de parole importante, pour stabiliser les battements de son coeur, ralentir l’adrénaline, aider son cerveau à avoir plus de discernement.»
ACCEPTER LES COMPLIMENTS «Même si on a du mal à les accueillir, par peur d’être arrogante, remercier en regardant la personne droit dans les yeux et s’en réjouir. Et partager ce bonheur avec d’autres, s’ils ont participé à ce travail.»
(*) deborahnarderfenwick.com