LA PÉPITE VINTAGE Ally McBeal
Cette série sur les avocats les plus foufous de la planète pourrait, près de vingt-cinq ans après sa création, connaître une suite. C’est l’occasion de se replonger dans Ally McBeal, qui nous a ébouriffé·es en son temps.
POUR SA FRAÎCHEUR Créée par David E. Kelley, l’un des showrunners américains les plus prolifiques de ces vingt-cinq dernières années (Ally McBeal et The practice à l’époque, Big little lies et The undoing récemment), Ally McBeal a, lors de son lancement en 1997, soufflé un grand coup de frais sur les séries télé. Avec ses personnages qui vivent en voix off ou en direct leurs fantasmes et leurs pensées les plus cocasses, on passait à une nouvelle ère.
POUR SA LOUFOQUERIE Contrairement aux avocats idéalistes de The practice, que Kelley chapeaute alors sur une autre chaîne, les héros d’Ally McBeal sont complètement déjantés, à commencer par son héroïne éponyme. La série a inventé un style comics fantasque qui reste, à ce jour, unique, où les nez qui sifflent et les gargouillis de ventre ont la part belle. Ainsi que les chansons de Barry White pour exorciser à tue-tête son inconscient.
POUR SA LIBERTÉ Dans ce cabinet d’avocat·es où le sexe est une obsession récurrente, il y aura eu quelques dérapages plus ou moins contrôlés qu’il est intéressant de revoir aujourd’hui. Par exemple le rôle de Richard Fish, misogyne et inconvenant, dont l’interprète Greg Germann plaisante souvent en interview, en disant que son personnage croupira probablement en prison pour harcèlement sexuel en cas de retour de la série. C.C. Intégrale Ally McBeal, sur Amazon Prime.