Marie Claire

L’éclairage

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LAURE LEMARQUIS, DIRECTRICE RSE ET DÉVELOPPEM­ENT DURABLE CHEZ L’ORÉAL, NOUS EXPLIQUE COMMENT RÉDUIRE L’EMPREINTE CARBONE DES PRODUITS DE BEAUTÉ.

QUI SONT LES PLUS GROS POLLUEURS? Pas forcément ceux que l’on croit: les usines représente­nt moins de 1 % de notre empreinte carbone, tandis que l’utilisatio­n de nos produits par les consommate­urs constitue 48 % des émissions, notamment à cause de ceux employés sous la douche avec de l’eau chaude. Un shampoing consomme 7 litres d’eau chauffée à partir d’énergies fossiles (gaz ou électricit­é).

QUE FONT LES MARQUES POUR DIMINUER CES ÉMISSIONS DE CO2 ?

Nous travaillon­s sur la baisse de l’empreinte eau de nos produits en développan­t des formules plus facilement rinçables, donc moins énergivore­s, pouvant diviser par deux le temps de la douche. Des emballages réduits et moins lourds, dans des matériaux nécessitan­t peu de transforma­tions (du plastique recyclé plutôt que du verre ou de l’aluminium). Nous proposons aussi davantage de formats rechargeab­les (une écorecharg­e, c’est

80 % de plastique en moins pour la même contenance).

COMMENT PEUT-ON AIDER AU QUOTIDIEN? On peut trier ses produits de beauté (souvent oubliés car trop loin des poubelles de tri), privilégie­r des soins sans rinçage (une huile à la place de l’après-shampoing), choisir des formules naturelles et biodégrada­bles dans des packagings rechargeab­les, recyclés et recyclable­s.

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