Marie Claire

Camille Lellouche

- Par Fabrice Gaignault

Irrésistib­le croqueuse de caractères, l’humoriste, comédienne et chanteuse donnera cet automne les ultimes représenta­tions de son premier seule-en-scène (1). Authentiqu­e fille du soleil, elle passe en revue, et avec nous, ses incontourn­ables de l’été, entre méduses, sole meunière et monoï.

OÙ PARTEZ-VOUS CET ÉTÉ?

À Marseille, puis quelques jours en Corse et enfin une petite virée à Saint-Tropez. J’aime le Sud comme vous le constatere­z!

VOTRE PIRE SOUVENIR D’ÉTÉ? Une insolation, enfant.

VOTRE MEILLEUR?

Mes vacances à Sainte-Maxime chez mes grands-parents. Les journées dans l’eau à La Nartelle, à La Rascasse, tous ces noms de plages qui m’ont marquée pour toujours. Le souvenir, aussi, des Prince à moitié fondus par le soleil que j’avalais avant le déjeuner car j’étais très menue et on me faisait avaler un truc toutes les deux heures. La gaufre du soir, aussi.

PLUTÔT BRONZAGE MONOÏ OU ÉCRAN TOTAL?

Monoï. Ne serait-ce que pour l’odeur, mais j’essaie de me protéger un peu, même si j’ai une peau mate de fille d’Afrique du Nord.

PLUTÔT CAP-FERRET OU CAP CORSE? HAUTE MONTAGNE OU PLEINE CAMPAGNE? Quelle question! Évidemment Cap Corse!

VOTRE PLUS GRAND PLAISIR SIMPLE, L’ÉTÉ?

Être allongée au soleil avec un bon bouquin, un cocktail sympa et être un peu seule pendant deux heures.

NUITS LÉGÈRES OU PROFONDES, L’ÉTÉ ?

Légères. Il fait trop chaud pour bien dormir et c’est le moment de l’année où je suis le plus libre. J’ai envie d’en profiter, de voir mes amis, de bien manger, de danser. De vivre, quoi!

D’AUTRES LIEUX OÙ VOUS PASSIEZ AUSSI VOS VACANCES, ENFANT?

Il n’y en a pas eu d’autres que Sainte-Maxime et parfois SaintTrop’ où je rejoignais mes cousins, qui y passaient leurs vacances.

LE LIEU OÙ VOUS RÊVEZ D’ALLER ET OÙ VOUS N’ÊTES JAMAIS ALLÉE ?

Ça paraît un peu cliché mais j’aurais bien aimé aller aux Maldives une fois dans ma vie, avec son eau turquoise et ses petits îlots rien que pour soi…

VOTRE PREMIER FLIRT D’ÉTÉ?

À Sainte-Maxime, lors d’un cache-cache avec des copains dans un parc en bas de chez mes grands-parents. C’est là, sous un arbre, que j’ai embrassé pour la première fois un garçon.

CE QUE VOUS NE SUPPORTEZ PAS EN ÉTÉ?

Les moustiques qui viennent abîmer ma peau et me piquent à des endroits pas géniaux, comme une fois à la paupière. J’étais rentrée bronzée avec la tête de Quasimodo. Un de mes pires souvenirs.

L’ÉTÉ, PÉRIODE TOUS LES POSSIBLES ?

Juste le moment où j’ai envie d’être jolie tout le temps, de mettre des robes légères, de me coiffer, m’apprêter.

LA PLACE DU SEXE, L’ÉTÉ? Importante. L’été, on est tous à moitié nus sur la plage, on est beaux à 90 %, c’est l’époque de l’année où les corps se libèrent et les langues se délient. C’est pratique, ça va beaucoup plus vite parce qu’on sait à qui l’on a affaire. On est forcément plus coquin.

POUVEZ-VOUS PRENDRE UNE PHOTO DE VOUS?

LE GOÛT ESTIVAL DONT VOUS AVEZ HONTE?

Les méduses. Des chaussures très laides mais si pratiques dans les criques rocheuses.

VOTRE MENU TYPE?

Salade de tomates concombres, sole meunière avec pommes vapeur, et fraises et brugnons.

CITEZ TROIS LIVRES À EMPORTER CET ÉTÉ.

Deux, en ce qui me concerne:

La familia grande de Camille Kouchner et Le drame de l’enfant doué d’Alice Miller

LA PERSONNE OU L’OBJET DONT VOUS NE VOUS SÉPAREZ JAMAIS L’ÉTÉ?

Mes chouchous Scrunchie is Back, une marque créée par une copine. J’en ai de toutes les couleurs et matières. Ils sont tous faits main.

QU’EST-CE QUE VOUS NE VOUS AUTORISEZ PLUS À FAIRE L’ÉTÉ?

Je ne fais plus le poirier sur le sable, plus de topless et je ne mets plus mon cucul dans le sable, ça rentre partout et m’angoisse.

EXPO OU SIESTE? Complèteme­nt l’ambiance sieste. Les expos, très peu pour moi en été. Je suis vraiment une sudiste pour ça! (Rires.)

1. Tout simplement Camille Lellouche : les quatre dernières, au théâtre Marigny, du 7 au 10 octobre.

2. Éd. du Seuil. 3. Éd. Puf.

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