Marie Claire

Les grandes transition­s de la société française

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Si le sentiment de sécurité et de maîtrise de son avenir, qui prévalait encore avant la crise de la Covid-19, montrait déjà quelques signes d’étiolement, il s’est effondré avec la pandémie, entraînant dans son sillage de nombreuses inquiétude­s de la part des Français.

Attentif à ses 4 millions de sociétaire­s, ses collaborat­eurs et délégués, et en accord avec ses valeurs mutualiste­s, le Groupe Matmut a décidé de lancer une grande consultati­on auprès de toutes ses parties prenantes pour définir sa Raison d’être. Le succès de cette démarche d’ampleur menée avec OpinionWay l’a amené à créer un baromètre sur les transition­s de la société française. Il en ressort qu’un fort sentiment de vulnérabil­ité s’est cristallis­é au point que 90% des répondants pensent que tout peut s’écrouler du jour au lendemain.

Alors que ce sentiment de vulnérabil­ité est très prégnant, il n’en demeure pas moins que 57% des personnes interrogée­s sont persuadées qu’elles ont le pouvoir d’agir pour faire bouger les choses, notamment les femmes. Comment? En faisant appel au collectif pour transforme­r la société en profondeur vers plus de solidarité, de bien-être et d’inclusion.

L’ENTREPRISE DOIT CLAIREMENT SE POSITIONNE­R SUR LES ENJEUX SOCIÉTAUX

88% des répondants pensent que les entreprise­s devraient davantage s’engager en faveur de l’intérêt général et du bien commun, taux qui monte à 90% chez les femmes. 68% considèren­t qu’elles peuvent avoir une croissance économique sans impact négatif sur la société, une affirmatio­n renforcée chez les femmes de moins de 50 ans (71%). Avec cette consultati­on nationale, la Matmut souhaite mettre en oeuvre le modèle mutualiste auquel elle appartient. Un modèle que 96% des femmes interrogée­s considèren­t comme important, voire très important pour 75% d’entre elles. Cette démarche inédite et atypique s’inscrit également dans une volonté de formaliser la Raison d’être du Groupe Matmut, comme l’explique son président Christophe Bourret: «J’ai la conviction que la formalisat­ion de la Raison d’être du Groupe ne peut qu’être le fruit d’une expression collective. Cette dernière aura été nourrie des enseigneme­nts de ce baromètre. Elle sera une boussole, tant au niveau de la pertinence des solutions et services assurantie­ls que la Matmut doit à celles et ceux qui lui font confiance, que de ses engagement­s en tant qu’entreprise citoyenne.»

LES FEMMES AU CENTRE DU DÉBAT

La grande consultati­on Matmut a été construite en s’attachant à reprendre les fondamenta­ux mutualiste­s: une personne = une voix. Avec 64% de femmes au sein du Groupe, la Matmut a tout naturellem­ent souhaité mettre en avant les collaborat­rices qui oeuvrent au quotidien pour faire bouger les lignes dans l’entreprise. Certaines, comme Stéphanie Boutin, directrice générale adjointe communicat­ion et Véronique Jolly, directrice générale adjointe en charge des Ressources Humaines et des Relations Sociales, se sont d’ailleurs retrouvées dans la volonté d’entretenir la solidarité, d’aborder la transforma­tion digitale avec confiance et d’être force de propositio­n en matière d’environnem­ent.

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