GRAINES DE STARS
Best-seller du joaillier Van Cleef & Arpels, la collection Perlée s’enrichit de nouvelles pièces qui s’inspirent de l’esthétique pop de la décennie 1960-1970. Au menu: gouttes dorées et couleurs pour des bijoux précieux et joueurs.
UNE TECHNIQUE SÉCULAIRE L’esthétique de la ligne Perlée est héritée d’une technique antique, la granulation, qui consiste à chauffer le métal à plus de 1 000 °C pour former de minuscules grains. Redécouvert au XIXe siècle, ce procédé est utilisé une première fois dans les années 20 par Van Cleef & Arpels afin de souligner les pierres serties d’une bordure décorative, comme on le voit encore aujourd’hui sur les bijoux Alhambra. En 1948, les billes d’or sont adoptées par la maison comme motif à part entière avec la ligne Couscous, imaginée après un voyage de la famille Arpels au Maroc. Aujourd’hui, les sphères miniatures des bijoux Perlée sont obtenues par la technique de la fonte à cire perdue.
DES TEINTES VIVES
Inspirés des bagues Philippine créées par la maison en 1968, les cinq nouveaux modèles misent sur les teintes franches et élégantes des pierres ornementales cabochons encadrées de diamants : la turquoise, la malachite, le lapis-lazuli, la cornaline et l’onyx. Deux parures, composées de pendentifs et de joncs ouverts, viennent compléter l’ensemble. Une seconde référence de bagues, qui évoque le modèle Caroline lancé à la fin des années 70, est proposée sertie de pierres précieuses de couleur : le saphir, le rubis ou l’émeraude, une première pour la collection Perlée. Enfin cinq montres ultra-féminines au cadran rond bordé de perles d’or se déclinent en nacre, or jaune et onyx.
UN ESPRIT LUDIQUE
D’abord tout en or, la collection Perlée, lancée en 2008, s’est parée de diamants en 2010, puis de pierres de couleurs en 2014. Elle intègre dans ses lignes Clover et Sweet Clover le trèfle porte-bonheur. Ludique et joyeuse, elle est mise en valeur cette saison par le designer Arthur Hoffner, qui a conçu pour les vitrines des boutiques de la marque un dispositif de sphères, de tubes en aluminium et de blocs de marbre qui créent une dynamique entre jeu d’équilibre et mouvement suspendu, parfaitement en adéquation avec les nouvelles pièces. Ces dernières ont également été mises en scène par le photographe Erik Madigan Heck dans un esprit pop inspiré des illustrations en papiers découpés des années 60.