Trois femmes l s'engagent pour le sport

Le programme Sensationnelles d’Intermarché a son gagnant. Le club de football amateur féminin de Mayotte bénéficiera d’une aide financière sur trois ans. À leur initiative, Anne-Marie Gaultier et Anne Saintemarie, avec l’appui de Laurie Delhostal, prennent la parole pour que le football soit aussi un sport de filles.

Des femmes qui aident les femmes d'aujourd'hui et celles de demain

L’importance de la sororité, un sport qui pousse à se dépasser, un combat pour l’équité et l’empowerment féminin… en plus de ses ambitions, le programme Sensationnelles d’Intermarché est on ne peut plus nécessaire. Lancé par Anne Saintemarie et Anne-Marie Gaultier, respectivement chef d’entreprise chez Intermarché, et directrice de la communication et du marketing d’Intermarché, ce projet, en partenariat avec Marie Claire, L’Équipe et la Fédération française de football (FFF), vient mettre en lumière le football amateur féminin, les femmes et les jeunes filles qui l’animent. « Il nous était important de toucher les fillettes dès le plus jeune âge, afin de leur donner confiance en elle et pour qu’elles osent», relate AnneMarie Gaultier, pour qui l’idée de s’appuyer sur ce sport s’est imposée comme une évidence, surtout en cette année d’Euro de football féminin.

« C’est important d’aller du côté du football amateur, puisque c’est de là que tout part », affirme Laurie Delhostal, journaliste sportive et membre du jury Marie Claire. « Il y a encore beaucoup d’endroits où les petites filles ne peuvent pas jouer, car il n’y a pas d’équipe, pas de structures. Soutenir ces clubs amateurs qui bataillent pour exister et promouvoir leur sport est important. » Selon Anne Saintemarie, qui a l’habitude de s’adresser aux cercles amateurs notamment par le soutien d’Intermarché aux clubs locaux, la sororité est la clé : « Il est nécessaire que ce soit des femmes qui parlent des femmes, sinon qui le fera ? », questionnet-elle.

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Semettre ducôtédesfemmes

Si les mentalités doivent évoluer, c’est que le sport, en plus d’être inclusif, peut devenir un véritable ascenseur social. « Le foot féminin est une façon de solidifier la confiance en soi, de prendre des initiatives, mais c’est aussi un projet qui peut être familial et grâce auquel on tisse des liens avec les autres », précise Anne-Marie Gaultier. Au-delà des joueuses, ce sont aussi leurs encadrantes qui ont touché les membres du jury, toutes admiratives du temps dédié au club. « Elles se battent comme si c’était leur gagnepain, alors qu’elles sont bien souvent bénévoles », relève Anne Saintemarie qui veut désormais les imiter dans son cadre de travail et en dehors. Si, pour cette cheffe d’entreprise, il faut choisir ses combats et ses médias, le programme a réussi à se mettre du côté des femmes dans leur vie de tous les jours. Un projet qui fait écho à la devise

Marie Claire « La vie des femmes, le sens de l’époque ». C’est donc que nous allons dans le bon sens.

Rendrelefootball accessibleàtoutes

Inclusion, bien-être, confiance en soi… le football, et le sport de façon générale, est un vecteur d’émancipation pour les femmes, si tant est qu’elles puissent y jouer. « Malheureusement, les petites filles s’y mettent plus tard que les garçons, bien souvent à cause des mentalités », déplore Laurie Delhostal, ajoutant qu’un gros travail sur les stéréotypes est nécessaire, comme l’a été la campagne d’affichage d’Intermarché Le foot est un sport de

filles. « Ce sont aussi tous ces clubs amateurs et leurs actions qui vont faire changer les choses. » Celle pour qui l’égalité des genres est un combat dans tous les domaines affirme qu’il serait nécessaire qu’il y ait plus de mixité dans les instances dirigeantes, dans les fédérations, puis dans les clubs.