Marie Claire

13 QUESTIONS D’APRÈS MINUIT

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Dormez-vous la nuit?

Oui. Mais j’ai parfois des terreurs nocturnes.

Votre mère vous embrassait-elle au coucher ?

Oui, elle m’appelait « mon trésor ».

Vos boissons et nourriture­s nocturnes? Avant de dormir, des bretzels que je trempe dans du sel. Et de l’eau. Et sinon, je fais à manger, du pigeon. Et du bourgogne. En ce moment, je mange des radis, je me gave.

Qu’y a-t-il sur votre table de nuit?

Des boules Quiès. Ma table de nuit est vide parce que si j’attrape un truc dessus, elle fait beaucoup de bruit et j’ai peur de réveiller l’enfant qui dort à l’étage en dessous. Il suffirait d’une cale pour régler le problème. Ça fait six ans que je ne mets pas la cale. Et que je ne pose rien dessus. Par terre, c’est le fatras.

Vos carburants d’après minuit? Alcool, Xanax, sexe, drogue, sucre?

Du vin. Je n’ai jamais pris d’antidépres­seurs ni d’anxiolytiq­ues. Le sexe, c’est du désir, je me laisse surprendre, ça surgit. Si c’était installé, je commencera­is à flipper.

Avez-vous une bonne étoile? J’ai beaucoup de chance.

Boule à facettes?

Boîte de nuit, non. Mais j’adore danser beaucoup, je commence vers 3 heures. Je m’agite. Ce n’est pas très construit.

La nuit la plus dingue?

Une fête ici. Je me suis fait tatouer en haut, après j’ai fait des frites pour deux cents personnes dans un camion à saucisses, il y avait un concert de hardcore là où on est, les flics sont venus, ils ont voulu m’acheter une moto, et ma grand-mère a été portée sur un fauteuil. C’était «chopper life», on ne buvait pas de la tisane.

Le plus trash, la nuit?

Les gens que je peux croiser dans des endroits de folie, dans une solitude absolue, je ne voudrais pas être dans leur tête. Ayant eu des petits moments d’obscurité, je ne voudrais pas pénétrer dans la tête de quelqu’un de fou.

Qu’aimez-vous le plus la nuit?

Le clignoteme­nt lumineux des fêtes foraines. J’ai eu beaucoup d’amis forains. Non, en fait, ce que je préfère, ce sont les feux d’artifice. Si je n’avais pas été acteur, j’aurais été artificier. Voir la tronche des gens quand la lumière leur pète dessus, j’adore, ils s’abandonnen­t complèteme­nt.

Les mots de la nuit? Rigoletto. L’opéra.

Le parfum de la nuit?

Habit Rouge, le parfum de mon père quand il partait en soirée. Ou quand on rentrait tard le soir: j’étais allongé à l’arrière de la bagnole et je sentais ce parfum, celui du retour au foyer.

La chanson de la nuit? Ace of Spades de Motörhead.

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