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ÉCRIT PAR MIGUEL Z.
Présidentielle 2022 : «Marion Maréchal ne trahit pas, c'est de la politique», considère Zemmour
Alors que plusieurs indices convergent vers un futur ralliement de la nièce de Marine Le Pen au candidat de Reconquête, celui-ci comprend mais relativise le ressentiment de la prétendante du RN.
La prise de guerre serait tellement forte pour lui qu'elle fait l'objet de belles déclarations médiatiques. «Marion Maréchal est une vieille amie, c'est une femme formidable, intelligente», lance Éric Zemmour mardi soir sur France 2 qui a bien «vu les images des affrontements entre Marion et sa tante.» Alors que l'ancienne députée du Vaucluse indiquait la semaine dernière au Figaro qu'elle pourrait rejoindre la campagne du candidat de Reconquête - au grand dam de la candidate RN -, Éric Zemmour prépare le terrain et tente d'adoucir des relations personnelles parfois explosives.
« Ce sont des souffrances émotionnelles, je compatis vraiment et je comprends très bien la difficulté », reconnaît-il alors que Marine Le Pen pourrait subir ce nouvel affront dans les prochaines semaines. Selon lui, Marion Maréchal « ne trahit pas, c'est de la politique ». Car si « Marine Le Pen considère ça comme une trahison, ce n'est pas trahison. » Poursuivant son raisonnement, Éric Zemmour précise «qu'en 2017, Marine Le Pen avait dit que Marion Maréchal ne serait pas dans son gouvernement car elle n'était pas conforme à ses idées... Marion Maréchal n'a pas les mêmes idées que Marine Le Pen, elle a une ligne différente, elle a une conception de la France différence, une conception de l'économie différente...»
Marion Maréchal «très proche» de Zemmour
Si les deux personnalités font partie de la même famille, « ce sont des femmes politiques », considère Éric Zemmour qui martèle que la directrice de l'Issep est «très proche» de lui. Sans toutefois s'avancer sur un possible ralliement, le prétendant nationaliste, qui ne veut pas commencer à distribuer les postes, comme Valérie Pécresse - « Je n'ai pas ces méthodes chiraquiennes » -, sera « très heureux » si la petite-fille de Jean-Marie Le Pen le rejoignait. Et ce, pour construire sa fameuse union des droites - de LR au RN.
Présidentielle : Emmanuel Macron repousse l’annonce d’une candidature... à cause de l’Ukraine
« J’ai envie », avait-il dit, début janvier, lorsqu’on lui demandait s’il serait candidat à sa succession. Dans une interview à La Voix du Nord, publiée ce mardi, Emmanuel Macron se fait plus précis : il ne pourra être candidat qu’à la condition que le pic épidémique soit passé et que la tension autour de la crise ukrainienne, dans laquelle Russie et ÉtatsUnis attisent le feu, soit redescendue. « Je leur ai dit (aux Français) que je serai président jusqu’au bout », justifie-t-il.
« J’ai déjà dit ce que je pensais des projets, de l’enthousiasme et de l’amour que j’ai pour notre pays. Mais j’ai d’abord l’obsession que la phase aiguë de l’épidémie et le pic de la crise géopolitique actuelle soient derrière nous, explique le président de la République. Je ne peux pas raisonnablement expliquer aux Français que je vais m’adonner à ce temps démocratique important, alors que je leur ai dit que je serai président jusqu’au bout et que nous avons une crise à la frontière ukrainienne qui menace notre sécurité collective. »
Si le pic épidémique semble être passé, la situation est toutefois plus tendue en Ukraine. Emmanuel Macron a toutefois espoir d’être l’un des artisans de l’apaisement. « Ces derniers jours, j’ai eu trois fois Vladimir Poutine au téléphone, deux fois le président ukrainien Volodymyr Zelensky », explique-t-il auprès du journal, alors qu’il devrait retourner en Allemagne vendredi pour une nouvelle réunion. « Vladimir Poutine et les Américains eux-mêmes considèrent que les prochains jours seront des jours d’extrême incandescence. Tant que le dialogue est là, il faut l’entretenir. »
Vers un allègement du protocole sanitaire à l’école ?
L’interview à La Voix du Nord a aussi été l’occasion pour Emmanuel Macron d’abord à nouveau le protocole sanitaire à l’école. « Je le reconnais, les reproches sur l’envoi tardif des protocoles scolaires étaient justifiés », confesse-t-il, comme il l’avait déjà dit. Le protocole sanitaire n’avait été révélé qu’à la veille de la rentrée en classe, empêchant aux directeurs d’établissements et aux professeurs de se préparer convenablement, mais il avait aussi dû être revu plusieurs fois car impossible à tenir. Qu’en serat-il maintenant ? « Si les chiffres se confirment, je souhaite qu’on puisse donner de la visibilité au retour des vacances scolaires pour chaque zone sur l’allégement du protocole scolaire », explique-t-il.
Alors que la vague de Covid-19 due à Omicron reflue, voici ce que l'on sait sur la possibilité de retomber malade
Près de 10 millions de Français ont été testés positifs lors du seul mois de janvier. La question du risque de réinfection se pose pour ces personnes. De plus en plus rares sont ceux à être passés entre les gouttelettes. Depuis le début de l'année, près de 9,2 millions de cas de Covid-19 ont été dépistés en France. Autant de personnes, vaccinées ou non, dont le système immunitaire est entré en contact avec le virus du Sars-CoV-2.
Fort heureusement, dans la plupart des cas, les personnes contaminées sont asymptomatiques ou se rétablissent après quelques journées de symptômes d'une intensité variable. C'est encore plus vrai avec Omicron : devenu majoritaire dans le pays durant l'hiver, ce variant est proportionnellement responsable de moins de passages en réanimation que Delta, son prédécesseur.
Les millions de personnes ayant contracté le Covid19 ces dernières semaines sont-elles à l'abri d'une nouvelle infection ? Leur système immunitaire est-il mieux armé contre le virus qu'après une simple vaccination ? Franceinfo a posé ces questions à des spécialistes.
Différents types d'anticorps à l'action
Commençons par un petit rappel : les vaccins actuellement autorisés en France ont été élaborés pour apprendre à notre système immunitaire à produire des anticorps chargés de neutraliser la spicule (ou protéine Spike) du Sars-CoV-2, qui joue le rôle de clé d'entrée du virus dans l'organisme.
"La vaccination va faire produire à notre système immunitaire des anticorps variés, mais qui ciblent tous différentes parties de la spicule afin d'empêcher le virus d'entrer", explique Sandrine Sarrazin, chargée de recherche Inserm au centre d'immunologie de Marseille-Luminy. Lorsque le virus entre dans l'organisme, le système immunitaire a davantage de pain sur la planche.
Hautement transmissible par aérosols, le Sars-CoV2 met également à l'épreuve les voies respiratoires lors d'une infection. Ce qui entraîne une réponse immunitaire complémentaire de celle engendrée par le vaccin, avance l'épidémiologiste Yves Buisson. "
Le virus entre par le nez, la gorge, le larynx, ou les bronches. Cette voie d'entrée par les muqueuses respiratoires va provoquer une réaction immunitaire locale : des cellules spécialisées vont y produire des anticorps muqueux et apporter une protection contre une réinfection par le même virus", complète celui qui préside également la cellule Covid-19 de l'Académie nationale de médecine.
Plusieurs chercheurs planchent d'ailleurs sur un vaccin sous forme de spray nasal, qui serait justement capable de bloquer l'entrée du virus par les voies respiratoires.
Des vaccins pour éviter les formes graves
Etre infecté par le coronavirus fait donc produire à notre système immunitaire un éventail d'anticorps plus varié qu'après une vaccination. Mais attendre volontairement de contracter le Covid-19 pour échapper à la vaccination serait un calcul bien hasardeux : la maladie peut laisser des séquelles persistantes (on parle alors de "Covid long") et provoquer un emballement du système immunitaire potentiellement dévastateur pour l'organisme (on évoque alors un "orage de cytokine" ou un "syndrome Pims" chez l'enfant).