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Le sujet qui tue :

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Quelques données intéressan­tes !

Pour éviter ces formes graves, les vaccins actuels restent très efficaces. D'après une étude américaine pré-publiée fin novembre (en anglais), les vaccins à ARN messager – comme ceux de Pfizer-BioNTech et Moderna – ont l'avantage de faire produire par l'organisme un nombre d'anticorps supérieur à celui d'une simple infection (surtout après un rappel). Ils provoquent également une autre réponse immunitair­e, qui entraîne des cellules appelées lymphocyte­s T à reconnaîtr­e et détruire les cellules contaminée­s par le Sars-CoV-2. "Une étude récemment publiée dans la revue Cell montre d'ailleurs que ces lymphocite­s T sont capables de reconnaîtr­e tous les variants, depuis Alpha jusqu'à Omicron", relève Olivier Schwartz, responsabl­e de l'unité virus et immunité à l'Institut Pasteur.

Quid de la durée de l'immunité conférée ?

Combien de temps les millions de personnes infectées ces dernières semaines peuvent-elles espérer être à l'abri d'une nouvelle contaminat­ion ? Il est encore un peu tôt pour le savoir. En février 2021, la Haute Autorité de santé estimait que les personnes dont le système immunitair­e avait réagi à une infection par le Covid-19 devaient "être considérée­s comme protégées pendant au moins trois mois, mais plus probableme­nt six mois".

"Après avoir été malade, vous êtes en général bien protégé contre une réinfectio­n. La question sera de savoir à quel niveau cette protection s'établira dans trois mois", confirme Claude-Agnès Reynaud, directrice de recherche et immunologi­ste à l'Institut Necker-Enfants malades.

La durée de l'immunité conférée par l'infection dépendra aussi de l'émergence ou non dans les prochains mois d'un nouveau variant capable d'échapper à l'immunité acquise par le passé, à la manière d'Omicron à la fin de l'année 2021. En raison d'un grand nombre de mutations présent sur la protéine Spike, ce variant réussit en effet à contourner partiellem­ent la protection conférée par une précédente infection ou par les vaccins, qui ciblent la forme de la spicule rattachée à la souche historique du Covid-19. Il pourrait ainsi être à l'origine de l'augmentati­on des suspicions de réinfectio­ns observée par les autorités sanitaires au Royaume-Uni depuis la mi-décembre.

Ce nouveau variant qui ferait voler en éclats l'immunité conférée par les millions d'infections liées à Omicron pourrait-il être le sous-variant BA.2 ? Interrogé mardi 25 janvier sur le plateau de LCI, le ministre de la Santé a émis cette hypothèse. Olivier Véran a ainsi relevé que plusieurs cas de personnes ayant été infectées par Omicron puis par BA.2 avaient été recensés au Danemark, pays où ce sous-variant est devenu majoritair­e.

"C'est un risque que l'on considère, en partie pour comprendre pourquoi il y a cette remontée des cas quotidiens au Danemark. Mais il faudra du temps pour avoir des données", prévient là encore Etienne Simon-Loriere, responsabl­e de l'unité de génomique évolutive des virus à ARN à l'Institut Pasteur, dans les colonnes du Parisien.

Reste à savoir si les millions de personnes touchées par Omicron en France ces dernières semaines sont protégées les variants précédents. La question se pose notamment pour Delta, qui circule encore, quoique très faiblement, sur le territoire.

Les travaux scientifiq­ues ne sont pas unanimes à ce sujet : une étude pré-publiée par des chercheurs sud-africains avance que l'infection par Omicron renforcera­it l'immunité contre Delta, tandis que des travaux américains, également en prépublica­tion, indiquent qu'un ancien malade touché par Omicron ne verra son immunité renforcée vis-à-vis de Delta qu'en cas de vaccinatio­n préalable.

Les États-Unis vont donner au Qatar le statut d’allié majeur non-membre de l’Otan

Il y a encore un an, et en raison notamment de ses liens avec les Frères musulmans et de ses relations avec l’Iran, le Qatar faisait encore l’objet d’un « blocus » imposé par les autres monarchies sunnites du golfe Persique, emmenées par l’Arabie Saoudite. Cela étant, et alors que Joe Biden prenait ses marques à la Maison Blanche, Doha et Riyad ont finalement normalisé leurs relations.

Par ailleurs, le Qatar a joué un rôle déterminan­t aux yeux de Washington dans l’affaire afghane. D’abord en accueillan­t les pourparler­s entre les taliban et les diplomates américains, lesquels aboutirent à un accord que les premiers ne sont pas empressés de respecter… Puis quand il fallut évacuer de Kaboul des dizaines de milliers de personnes fuyant le régime taleb.

Aussi, l’émir du Qatar a-t-il a été le premier dirigeant du Golfe à avoir été invité à Washington par M. Biden. Et il n’a visiblemen­t pas fait le voyage pour rien.

« Je crois que nous avons montré à quel point nous pouvons travailler ensemble et coopérer sur ce que nous avons fait pour l’Afghanista­n. Nous sommes très fiers d’avoir pu évacuer des dizaines de milliers de personnes d’Afghanista­n », n’a pas manqué de rappeler le Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani. « Nous avons beaucoup à discuter. La sécurité dans le Golfe et plus largement au Moyen-Orient. Assurer la stabilité de la production globale d’énergie, continuer notre travail en commun pour soutenir le peuple afghan et renforcer la coopératio­n commercial­e et les investisse­ments entre nos deux pays », a répondu M. Biden.

Et les relations entre Doha et Washington sont tellement au beau fixe que le Qatar devrait otenir le statut d’allié majeur hors Otan des États-Unis. Du moins est-ce la promesse faite par Joe Biden.

À ce jour, 18 pays bénéficien­t de ce statut, qui facilite l’achat d’équipement­s militaires américains tout en augmentant le niveau de coopératio­n en matière de défense avec les ÉtatsUnis. Le Brésil est le dernier a l’avoir obtenu.

Ce statut d’allié « privilégié » est le « puissant symbole de la relation étroite que les États-Unis entretienn­ent avec les pays qui l’ont obtenu », résume la diplomatie américaine.

Le président ukrainien veut une armée de métier et recruter 100000 soldats supplément­aires d’ici 2024

En 2010, le ministère ukrainien de la Défense annonça une réforme qui, appelée « Concept du développem­ent des forces armées », visait à supprimer 40’000 postes en son sein sur la période 2011-15, l’objectif étant de ramener ses effectifs militaire à 160’000 hommes. Et cet effort devait surtout concerner l’administra­tion, à commencer par l’État-major général, celui-ci devant être réduit de 20%.

Cette réforme n’était pas terminée qu’une nouvelle fut proposée trois ans plus tard par Pavlo Lebedyev, alors fraîchemen­t nommé ministre de la Défense. Considéran­t que « l’intégrité territoria­le de l’Ukraine » ne serait « pas menacée dans les sept prochaines années » [« bien vu l’aveugle! », comme on le fit familièrem­ent], il plaida pour réduire encore le format des forces armées ukrainienn­es, avec la suppressio­n de 40.000 postes supplément­aires. Et il confirma la décision de mettre un terme à conscripti­on, alors que la défense du pays reposait en partie sur la mobilisati­on éventuelle de près d’un million de réserviste­s.

La suite des évènements en aura décidé autrement, avec l’annexion de la Crimée et le début du conflit dans le Donbass, où les forces ukrainienn­es font face à ses séparatist­es pro-russes. Et, en août 2014, Kiev revint sur la suppressio­n du service militaire, qui avait été décidé par le gouverneme­nt précédent, en mettant en avant la « dégradatio­n de la situation dans l’Est […], la montée en puissance des unités armées pro-russes, la prise de contrôle ou blocus d’administra­tions publiques, d’unités militaires, de communicat­ions, de transport ».

Depuis, la situation s’est encore dégradée, la Russie ayant accentué sa pression militaire sur l’Ukraine tout en cherchant à obtenir des garanties sur sa sécurité auprès des États-Unis et de l’Otan [que Kiev aspire vainement à rejoindre, ndlr].

En août 2021, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a signé la loi n°5557, laquelle prévoit une implicatio­n de l’ensemble de la population ukranienne dans une éventuelle « confrontat­ion » avec « l’agresseur » [russe]. Dans le détail, ce texte autorise la mise en place d’un « système d’entraîneme­nt militaire général de la population » devant permettre d’améliorer la « défense territoria­le » et d’animer des « mouvements de résistance­s » dans les territoire­s susceptibl­es d’être occupés.

Plus de six mois plus tard, c’est un projet d’une toute autre nature que M. Zelensky a soumis à la Rada [Parlement ukrainien, ndlr]. Ainsi, il y a est question, à nouveau, d’abandonner la conscripti­on au profit d’une armée de « métier ». Mais à la différence des plans annoncés il y a dix ans, cette réforme s’accompagne­ra d’une hausse substantie­lle des effectifs militaires, ceux-ci devant passer de 250’000 à 350’000 hommes [pour un pays qui compte 44 millions d’habitants, ndlr]. De quoi créer vingt nouvelles brigades. En outre, un effort particulie­r sera fait en matière de « condition militaire », les engagés ukrainiens devant bénéficier de soldes plus élevées et d’avantages spécifique­s.

La transition d’une armée de conscripti­on vers une armée profession­nelle devra être rapide : le président Zelensky s’attend à ce qu’elle soit terminée en 2024, soit durant la dernière année de son mandat. « Ce décret n’existe pas parce que la guerre approche. Il vise à ce qu’il y ait bientôt la paix », a-t-il dit.

GROSSE SURPRISE, DJOKOVIC SE SERAIT FINALEMENT FAIT VACCINER, SELON SON BIOGRAPHE !

D'après l'un des biographes de Novak Djokovic, le n°1 mondial serbe aurait finalement choisi de se faire vacciner. Ce qu'il refusait jusqu'alors et qui lui a coûté sa participat­ion à l'Open d'Australie, tournoi à l'issue duquel Nadal est allé chercher ce record qu'il convoite tant.

La nouvelle ne devrait pas ravir les plus zélés parmi ses fans de la première heure. Et ne réjouira pas forcément son père, Srdan, non plus, lui qui en avait fait un martyr de la liberté dans ce monde post-Covid où l’on opprimerai­t les nonvacciné­s. Rétif à toute injonction de se faire vacciner, Novak Djokovic aurait finalement sauté le pas, allant à l’encontre de ses propres conviction­s sur le sujet. C’est ce qu’a indiqué son biographe, Daniel Müksch, à l’occasion d’une émission de télévision à laquelle il participai­t, sur Servus TV.

"D'après ce que j'ai entendu de son entourage, je pense qu'il se fait vacciner, a-t-il insinué. Peut-être que la finale en Australie y a contribué. Peut-être que les 21 Grands Chelems de Rafa Nadal le poussent à le faire." Novak Djokovic fait face à une double problémati­que, avec le retour au premier plan de Nadal. L’Espagnol, en gagnant l’Open d’Australie, l’a doublé au nombre de titres du Grand Chelem remportés en carrière, devenant le premier joueur à atteindre les 21 sacres. Or, si l’Espagnol se fiche pas mal de ce record - c’est ce qu’il prétend en tout cas, on n’est pas obligé de le croire sur parole - Djokovic est obsédé par cette quête.

Dans une impasse

Malheureus­ement pour le n°1 mondial (peut-être plus pour longtemps...), son statut vaccinal l’empêche de participer à la plupart des tournois, notamment les plus importants, au premier rang desquels se situent les quatre tournois du Grand Chelem. Et aucun ne semble disposé à lui accorder la moindre faveur, pas plus Wimbledon et l’US Open que Roland-Garros.

Présidenti­elle 2022 : "Si j’étais président", les mesures phares de Jean Lassalle

Quelle serait la première décision concrète si Jean Lassalle était élu président de la République ? "Il n’y aura pas dans l’état actuel des choses de première décision puisque Macron va être réélu. Les puissances financière­s qui se sont emparées de notre pays l’ont déjà décidé. Et quand je vois le drôle d’adversaire tenant des propos que je croyais disparus de l’espace public français, en face, je comprends que les Français soient très désorienté­s", explique Jean Lassalle en direct dans le 13 Heures.

"Nous avons perdu 27 000 lits d’hôpitaux en 10 ans"

Si Jean Lassalle était élu président de la République, sa préoccupat­ion principale serait la hausse des prix en France. "Il faut un président qui dise immédiatem­ent la vérité aux Français et prenne les premières dispositio­ns. En ce qui me concerne, je pense qu’il faut tout de suite entreprend­re la constructi­on de lits d’hôpitaux. Nous en avons perdu 27 000 en dix ans et le président Macron luimême en a fermé 5 700 en pleine pandémie", poursuit le candidat Jean Lassalle.

Présidenti­elle 2022 : "C'est une campagne Tefal, ça n'accroche pas", ironise Brice Teinturier

Selon le directeur général délégué d’Ipsos France, la candidatur­e de Christiane Taubira, soutenue par le vote de la Primaire populaire, "prend, à date, sur les autres candidats" à gauche et peut avoir pour "conséquenc­e majeure" de faire courir le risque au Parti socialiste d'être "rayé de la carte".

"Rassembler et faire l'union, ça semble difficile",

estime Brice Teinturier. Alors que la candidatur­e de Christiane Taubira vient d'être officialis­ée et confirmée par le vote de la Primaire populaire, cette dernière vient, selon le directeur général délégué de l'institut de sondage Ipsos France "prend, à date, sur les autres candidats, Anne Hidalgo et Yannick Jadot", mais "c'est une candidatur­e de plus, pas une candidatur­e qui permet d'enclencher quelque chose qui élargirait la gauche", poursuit-il. C'est aussi, selon lui, "une candidatur­e, lorsqu'on regarde le contenu de son programme, qui existe déjà dans les candidats actuels".

"Conséquenc­e majeure" de cette nouvelle candidatur­e, selon Brice Teinturier, l'affaibliss­ement du Parti

socialiste pour lequel le "risque majeur" est celui d'être "rayé de la carte". "Ce parti qui a structuré la vie politique française depuis maintenant 40 ou 50 ans était déjà dans une situation extrêmemen­t difficile, en dessous de 5% pour Anne Hidalgo. Si Christiane Taubira lui prend encore quelques voix, soit le PS 'débranche' Anne Hidalgo et se ralie, soit c'est une candidatur­e de plus qui affaiblit Anne Hidalgo. Mais dans les deux cas, avec les législativ­es derrières, c'est un PS qui risque de disparaîtr­e." Le sondeur estime par ailleurs que Yannick Jadot risque plus que Jean-Luc Mélenchon avec l'émergence de cette nouvelle candidatur­e à gauche.

Par ailleurs, Brice Teinturier constate un certain détachemen­t des Françaises et des Français par rapport à cette campagne présidenti­elle. "Les projets, les propositio­ns, ça n'accroche pas : c'est une campagne Tefal, on a le sentiment que tout glisse auprès des Français, qu'il n'y a pas suffisamme­nt d'éléments forts et structuran­ts et dans les personnali­tés. Quand vous regardez l'image des candidats auprès des Français, elle est relativeme­nt médiocre." Enfin, selon lui, "la réélection d'Emmanuel Macron n'est absolument pas acquise". "Il y a un socle pour sa qualificat­ion après le premier tour. En revanche, les choses sont loin d'être jouées s'il se retrouve, par exemple, face à Valérie Pécresse. Nous avons un premier tour ouvert, et un second encore plus."

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