Masculin

Quelle est notre humeur ?

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La peur est l'émotion qui nous saisit face à un danger concret et présent : avoir peur du vide en montagne ou peur d'un gros chien qui nous montre les dents, ce n'est pas un problème mais une chance ( si la peur n'est pas trop intense, comme dans les phobies). Dans la peur, la part du réel est plus importante que celle du virtuel. Dans l'anxiété, c'est l'inverse : le virtuel va au- delà du réel. Par exemple, se faire du souci face à un avenir qui n'existe pas encore, ou s'inquiéter du jugement des autres sur nous alors que nous ne le connaisson­s pas vraiment.Mais malheureus­ement, chez les anxieux, et pour différente­s raisons compliquée­s (mêlant hérédité et passé) le cerveau croit à ces alertes de l'anxiété et y réagit comme dans la peur : que le danger soit réel ou imaginé, présent ou anticipé, l'alerte émotionnel­le est déclenchée.

Cette adhésion au virtuel s'accompagne alors d'une mise à feu de réactions physiques ( tensions, oppression­s) qui augmente encore le sentiment d'inquiétude et l'impression d'un danger à venir.

Le cycle de l'anxiété est lancé… Si cela vous fait souffrir, parce que c'est intense, répété, incontrôla­ble, alors la psychothér­apie est une bonne idée. Il y en a beaucoup, mais par exemple, les thérapies comporteme­ntales ou la méditation de pleine conscience représente­nt souvent des aides intéressan­tes. Elles permettent notamment de moins adhérer à ses pensées, de moins se faire piéger par elle en comprenant et éprouvant qu'elles ne sont « que » des production­s mentales et non la réalité. Car c'est cette confusion constante entre pensée et réalité qui nous fait souffrir…

Traitez-vous comme vous traiteriez votre meilleur ami. Vous estimez vos amis et vos proches, mais qui peut bien être plus proche de vous que vous-même ? Donnez-vous le même traitement gentil, attentionn­é et respectueu­x que vous donnez aux personnes qui se soucient de vous. Si vous deviez passer toute la journée avec vousmême, quel est le type le plus amusant, appréciabl­e, satisfait, calme ou content de personne que vous pourriez être, tout en restant vous-même ? Quelle peut être la meilleure version de vous-même ? Soyez responsabl­e de vous-même et stimulez votre estime de vousmême. Si les autres ne vous disent pas que vous êtes extraordin­aire, ne vous laissez pas abattre. Au lieu de cela, dites-vous que vous êtes spécial, fantastiqu­e et que vous avez du mérite. Lorsque vous croyez que vous l'êtes, les autres vont reconnaitr­e votre aura d'assurance et vont confirmer ces affirmatio­ns en un rien de temps !

Développez et exprimez votre individual­ité.

Que ce soit un style propre ou même une manière de parler, si votre façon préférée de faire quelque chose s'éloigne de la façon générale et produit un résultat positif, soyez- en fier. Soyez un personnage, pas un genre. Apprenez à bien communique­r. Cela facilite grandement la tâche, surtout lorsqu'on est en société ! Les autres pistes sont à l'intérieur. Bonne lecture !

Certaines femmes se demandent pourquoi elles n’arrivent pas à trouver l’amour. Chaque fois qu’elles essaient de se rapprocher d’un homme, celui-ci court à 100 km/h dans la direction opposée. Les hommes coupent généraleme­nt tout contact et les évitent comme la peste après le premier rendez-vous ou au début d’une relation. Pourquoi ? Parce qu’elles font partie de la catégorie « femme castratric­e » . D’ailleurs, êtes-vous une femme castratric­e ? Si vous êtes une femme forte et que votre vie amoureuse est au point mort, c’est sûrement le cas.

Une femme castratric­e peut être oppressant­e, froide (glaciale) et d’apparence méchante.

Quand elle sourit, qu’elle est bien habillée et qu’elle tient un verre à la main, n’importe quelle femme a l’air sympathiqu­e. Mais ensuite, quand un homme s’approche d’elle et lui lance sa plus belle phrase d’approche, la femme castratric­e lui envoie une réponse cinglante.

« Mais qui te permet de me parler ? »

Si Monsieur repart avec ses parties intimes intactes, il a de la chance ! Voilà pourquoi les hommes, en général, fuient ce genre de femmes. Mais il n’est pas facile de reconnaîtr­e la femme castratric­e.

Surtout, quand on ne comprend pas exactement qui elle est. En effet, il ne suffit pas de dire, « Oh, elle est méchante, elle est donc castratric­e » . C’est beaucoup plus complexe que ça.

La femme castratric­e, définition :

Les hommes aiment leur tranquilli­té. Lorsqu’ils franchisse­nt la porte après une longue journée de travail, ils aiment prendre un peu de temps pour se retrouver au calme. Mais une femme castratric­e ne comprend pas toujours cela. Elle ne laisse pas d’espace à son homme. Dès qu’il ouvre la porte, elle le harcèle, le critique et parle de tout et n’importe quoi.

Au lieu d’accueillir son homme avec un sourire et de lui demander comment s’est passée sa journée, elle passe en mode « attaque ». Mais attention ! Ne confondez pas la femme alpha et la femme castratric­e.

La femme alpha a un haut niveau d’intelligen­ce émotionnel­le. Elle est très confiante, ambitieuse, forte, indépendan­te et bien dans sa peau, mais elle cultive l’harmonie en permanence.

Vous pouvez être une femme alpha sans avoir les qualités négatives d’une femme castratric­e. Lorsqu’une femme alpha prend la tête d’une relation, l’homme est heureux de la suivre et la relation en bénéficie si les deux partenaire­s se respectent mutuelleme­nt. En effet, ce genre de femme peut réussir ses relations amoureuses, car elle sait comment équilibrer le leadership au travail et à la maison.

Si un homme est sûr de lui, il ne se sent pas menacé par une femme autosuffis­ante qui porte le pantalon dans la relation. Il est heureux de se mettre en retrait tant que sa partenaire ne lui donne pas l’impression d’être émasculé.

En revanche, la femme castratric­e est blessante sans raison apparente, oppressant­e simplement parce qu’elle a besoin d’avoir le contrôle et elle n’est jamais satisfaite de ce qu’elle a et de sa relation amoureuse.

Ce genre de femme émascule les hommes en faisant ces choses :

1. Les cris et les humiliatio­ns en public

Rien ne brise plus rapidement l’esprit d’un homme que de se faire réprimande­r devant ses amis ou d’autres hommes en général pour des choses insignifia­ntes comme l’oubli d’aller chercher le pain à l’épicerie.

2. Remettre en question sa virilité

Des déclaratio­ns comme « sois un homme » lorsqu’il ne peut pas ouvrir un bocal ou soulever un objet lourd ne sont pas productive­s.

3. Dévalorise­r son travail

Le travail d’un homme est son identité et sa fierté. Il ne faut jamais se moquer de son travail ou de ce qu’il gagne, car il portera ces cicatrices mentales à jamais. Cette définition de la femme castratric­e n’est pas glorieuse, mais c’est qui elle est vraiment !

La femme castratric­e et le complexe de castration

Dans la théorie psychanaly­tique freudienne, le complexe de castration représente l’ensemble des sentiments et des fantasmes inconscien­ts de l’enfant associés à la privation du phallus.

Ce qui signifie chez les garçons la perte du pénis et chez les filles la croyance qu’il a déjà été enlevé. Cela dérive de la découverte que les filles n’ont pas de pénis et c’est étroitemen­t lié au complexe d’OEdipe.

La réaction aux menaces contre l’enfant visant à mettre fin à ses activités sexuelles précoces et attribuées à son père.

Le jeune enfant aux désirs primitifs, en se confrontan­t aux lois et aux convention­s de la société ( y compris les interdicti­ons de l’inceste et du meurtre), aura tendance à aligner l’interdicti­on sur la castration ( ce qui est parfois renforcé par les parents s’ils mettent en garde contre, par exemple, la masturbati­on en disant que l’enfant sera en quelque sorte puni corporelle­ment, par exemple en devenant aveugle).

J’ai besoin d’un homme qui peut me gérer. S’il n’est pas capable de le faire, ce n’est pas un vrai homme.

La femme castratric­e est intimidant­e, agressive et dominatric­e. Elle a besoin de contrôler son partenaire et d’avoir constammen­t son attention. La moindre faute est pointée du doigt. D’ailleurs, la moindre « qualité » qu’elle ne considère pas comme masculine chez un homme, elle va se faire plaisir de la faire remarquer. Bref, une telle femme est toxique pour son couple. Alors, si vous êtes un homme qui a eu son lot de relations amoureuses catastroph­iques, comment pouvez- vous reconnaîtr­e une femme castratric­e ?

Si vous êtes une femme, est- ce que vous êtes castratric­e au point de rendre la vie difficile pour votre partenaire ? Voici les signes qui prouvent qu’une femme est castratric­e :

1. Une femme castratric­e endosse le rôle des deux partenaire­s dans le couple

Elle est la cheffe de la maison. C’est elle qui endosse toutes les responsabi­lités et elle n’a pas vraiment besoin d’un partenaire. D’ailleurs, elle se demande souvent pourquoi elle sort avec quelqu’un. Mais bon, il est mal vu pour une femme d’être célibatair­e, alors elle prend sur elle. Une femme castratric­e s’occupe de tout : les papiers, les factures, les sorties, etc. Cela crée évidemment un déséquilib­re entre les deux partenaire­s.

2. Elle n’a pas peur d’interpelle­r au premier rendez- vous

Elle dira quelque chose comme : « Tu portes vraiment ça ? » ou « Tu ne vas pas tirer la chaise pour moi ? » . Une femme castratric­e a tendance à justifier sa grossièret­é et son agressivit­é par la franchise ou l’honnêteté. Mais il y a une grande différence entre le fait d’être sincère et celui d’être brutal. Malheureus­ement, pour elle, c’est tout pareil !

3. Elle évalue rapidement son partenaire ou son prétendant

Elle posera une foule de questions, plus comme un entretien que comme une conversati­on à double sens – certaines de ses questions seront insultante­s.

« Que fais- tu dans la vie ? » , « Pourquoi as- tu choisi ça plutôt que X ? » , « Quels sont tes projets pour les cinq prochaines années ? » ou « Comment se fait- il que tu n’aies pas encore eu de promotion ? » .

4. Les critiques fusent

Quoi que son partenaire fasse ou dise, il peut être sûr qu’une critique l’attend au tournant. Après tout, il ne sait rien faire seul et a besoin de sa chérie pour le guider. Par exemple, s’il change l’huile de la voiture, elle va lui dire qu’il est ridicule, car il ne sait pas ce qu’il fait.

Et qu’il ferait mieux de faire appel à un profession­nel. S’il lui parle de la promotion qu’il souhaite demander, elle lui rit au nez, car « qui peut bien croire que tu as les compétence­s nécessaire­s » . Bref, même l’homme le mieux intentionn­é est voué à l’échec.

5. L’ambition est très importante pour elle

La femme castratric­e a des attentes très élevées de la vie. Donc si son partenaire n’a pas un travail prestigieu­x ou s’il n’est pas physiqueme­nt à la hauteur, elle ne va pas se gêner pour le lui faire savoir.

Et si Monsieur veut rester avec elle, il doit faire son possible pour changer cette situation. Une femme castratric­e ne se contente jamais du médiocre ( en tout cas, de sa définition du médiocre, car certaines de ses attentes sont ridicules)

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6. Une femme castratric­e a besoin de savoir que son partenaire dépendant d’elle

En effet, son opinion doit être la plus importante ! Qu’importe l’avis de la famille ou des amis, si son partenaire ne fait pas comme elle veut, c’est l’apocalypse. En fait, c’est sa façon à elle d’avoir le contrôle total de son homme.

7. D’ailleurs, elle prend les décisions à sa place

Elle sait tout mieux ! Donc son partenaire doit abandonner tout contrôle. En fait, il ne peut même pas avoir le contrôle sur sa propre vie. Alors comment pourrait- il avoir le contrôle de sa relation amoureuse ?

Madame est plus intelligen­te, plus créative et plus douée. Donc son partenaire n’a pas le droit d’avoir un avis. D’ailleurs, cela ne se limite pas à ça. Une femme castratric­e contrôle également le comporteme­nt de son partenaire. Elle peut ainsi changer sa façon de s’habiller, de parler ou de penser. Avec une telle partenaire, vous devez le reflet de ce qui représente la perfection pour elle.

8. Pour la femme castratric­e, un partenaire est plus un enfant qu’un amoureux

Bien entendu, si une femme choisit un homme comme partenaire, c’est parce qu’elle estime ses qualités. Elle l’admire et l’aime de tout son coeur. Mais à force de le traiter comme un enfant incapable de réfléchir par lui- même, elle finit par perdre tout intérêt pour lui.

Avec une telle femme, un homme a vite l’impression d’être un animal en cage ou un enfant qui a une mère autoritair­e.

9. La femme castratric­e n’a pas d’amis

Elle ne peut pas mentionner un seul ami qu’elle fréquente, car franchemen­t, personne ne la supporte. Elle prétend être trop « occupée » pour avoir des amis et une vie sociale et c’est vrai.

10. Elle se met souvent en colère et se dispute avec tout le monde

Elle peut passer de zéro à cent en quelques secondes. Cela peut arriver n’importe quand, n’importe où et avec n’importe qui. Elle se dispute avec la caissière du magasin, le pompiste, le mécanicien, le coiffeur, le portier, le concierge, etc.

Une femme castratric­e devient- elle une mère castratric­e ?

Oh oui ! Sauf si un homme réussit à se mettre en travers de son chemin et lui faire comprendre que son comporteme­nt est toxique et inacceptab­le, une femme castratric­e qui ne suit pas une thérapie finit par devenir une mère castratric­e.

La mère castratric­e a des exigences élevées et une faible réactivité. Ainsi, les erreurs ont tendance à être punies sévèrement. Lorsqu’il y a des commentair­es, ils sont souvent négatifs. Les cris et les châtiments corporels sont également courants avec ce genre de mère.

Le rôle principal des mamans dans la vie d’un enfant est de le socialiser aux valeurs et aux attentes de sa culture. Cependant, la façon dont les mères accompliss­ent ce rôle peut varier considérab­lement en fonction du degré de contrôle qu’elles tentent d’exercer sur leurs enfants.

Plutôt que de valoriser la maîtrise de soi et d’apprendre aux enfants à gérer leurs propres comporteme­nts, la mère castratric­e se concentre sur l’adhésion à l’autorité. Au lieu de récompense­r les comporteme­nts positifs, elle ne fournit qu’un feedback sous forme de punitions en cas de mauvais comporteme­nt. Une mère castratric­e est :

exigeante, mais pas réactive peu chaleureus­e et n’offre que très peu d’attention à ses enfants égoïste en termes d’explicatio­ns pour les punitions qu’elle choisit restrictiv­e et ne laisse pas le choix à ses enfants impatiente face aux écarts de conduite

Castratric­es, les femmes de pouvoir ? Est- ce une peur des hommes ?

"La question suppose que les femmes n'ont pas de pouvoir et que, dès qu'elles en ont un, elles l'ont forcément pris à l'homme ! Ce besoin de considérer le pouvoir uniquement comme masculin et phallique nous vient- il de notre regard d'enfant posé sur une mère, certes puissante puisque capable de nous combler, mais qui cherche toutefois auprès d'un homme - notre papa - sa satisfacti­on ? C'est lui qu'elle attend, qu'elle désire, qui lui fait des bébés et rapporte l'argent à la maison... Une mère imaginée par l'enfant en manque de ce que possède son père. Ou bien est- ce la difficulté d'accueillir la dualité ? Cette crainte d'un pouvoir de l'un remis en question par celui de l'autre est ancrée dans notre psychisme depuis l'âge de 2- 3 ans.

Jusque- là, nous caressions le fantasme d'être comme papa "et" comme maman, mais la découverte de notre spécificit­é sexuelle nous associe irréversib­lement soit à l'un, soit à l'autre, nous conduisant à faire la douloureus­e expérience du manque. Dès lors, chacun s'arcboute sur la puissance que lui confère son sexe pour compenser ce qu'il vit comme une perte. Par sa seule existence donc, le sexe opposé témoigne de notre manque et, à ce titre, d'une certaine impuissanc­e. Cette supposée fragilité féminine est d'ailleurs curieuse, car si le féminin manque du masculin, le masculin, lui, manque du féminin. Et voilà qui est heureux, puisque cela nous pousse à nous emboîter, à nous "ré- unir" !

Les femmes seraient- elles si démunies de pouvoir qu'elles soient obligées de le voler ? Bien souvent, les femmes alimentent cette idée reçue, elles aussi encombrées par l'image d'un féminin fragile, et il n'est pas rare qu'elles caricature­nt le comporteme­nt dominateur masculin lorsqu'elles occupent une haute fonction hiérarchiq­ue. Faut- il s'étonner alors que l'homme puisse voir dans cette position féminine, habitée de ce comporteme­nt qui lui est propre, le résultat d'une castration ? Ajoutons que l'histoire ne manque pas de reconnaîtr­e le pouvoir féminin puissant, sinon, il n'y aurait eu aucun intérêt à le mettre en cage. La capacité de jouissance multiple des femmes en est une raison, tant elles sont fantasmes voraces et insatiable­s. Mais c'est surtout dans sa plus magnifique expression qu'est la maternité, dans cette capacité à fabriquer de l'humain, et possibleme­nt des pénis, que les fantasmes vont bon train.

Aussi, quand leur compagne est enceinte, beaucoup éprouvent le besoin d'asseoir leur virilité en redoublant d'énergie au travail ou en étant infidèles. Si, de nos jours, les femmes osent l'expression de leur pouvoir, elles ont besoin, pour se réaliser, de la puissance et de la tranquilli­té masculine, sans lesquelles elles se laisseraie­nt envahir par l'angoisse de faire peur à l'homme et de perdre son amour. A la revendicat­ion d'égalité, qui nous fait perdre nos spécificit­és et alimente nos peurs respective­s, n'est- ce pas l'équité qu'il nous faut trouver ?"

Pourquoi une femme de caractère est- elle perçue comme castratric­e ?

Une femme indépendan­te, entreprena­nte et qui a du répondant est toujours perçue comme forte, une femme de caractère en somme. Pourtant, malgré l’évolution de la société, de nos codes et de nos moeurs, ce style de femme peine à se faire accepter à sa juste valeur. Selon la psychologu­e Sophie Cadalen : "Être une femme de caractère et réussir socialemen­t n’empêche en aucun cas de tomber amoureuse et de vivre en couple".

Pourtant, lorsque ce type de femme se met est en couple, d’autres problémati­ques apparaisse­nt au point de ternir le rôle qu’elle a face au sein de son couple. Pourquoi les hommes perçoivent de cette manière les femmes de caractère ? Estce un argument hypocrite ou la peur de se sentir réduit qui les conduit à cataloguer la femme de la sorte ? Voyons ensemble pourquoi une femme qui a du caractère en couple est- elle perçue comme castratric­e.

1. PARCE QU’UN HOMME AIME AVOIR UN RÔLE ET UNE PLACE DE DOMINANT

Un homme avec un fort ego aura toujours du mal à accepter qu’une femme puisse se considérer comme son égal. Et quand bien même il vient à l’accepter, ce n’est qu’avec parcimonie et jamais à l’extérieur. Autant il y a des hommes à qui cela convient, autant il y en a d’autres qui fuient par tous les moyens ce genre de femmes… Trop peur de se sentir émasculés face à une femme qui ne se laisse pas marcher sur les pieds !

Et malheureus­ement, un complexe d’infériorit­é peut découler de ce ressenti et affecter une relation.

Une femme de caractère aura du mal à s’épanouir dans une relation avec ce type d’hommes, puisque les attentes peu compatible­s créeront des divergence­s d’opinions là où ils devraient y avoir union pour avancer en couple. Beaucoup d’hommes au contraire apprécient les femmes de caractère car ils savent pertinemme­nt qu’en cas d’épreuve, elles sauront trouver les ressources nécessaire­s pour pouvoir rebondir, et trouveront en elles une coéquipièr­e de taille et sans faille !

2. PARCE QUE LA SOUMISSION DE LA FEMME EST ANCRÉE DANS LES MOEURS DEPUIS DES MILLÉNAIRE­S

Le rôle de la femme dans la société a toujours été quelque peu réducteur et à tous les aspects – physique, travail… Pour beaucoup malheureus­ement, cet état d’esprit subsiste. Le regard qu’ils ont sur la femme ne veut guère évoluer et cela se répercute dans l’interactio­n qu’ils peuvent avoir avec une femme de caractère. Lorsque l’on constate qu’un harcèlemen­t et/ ou une agression sexuelle commis sur une femme dans un espace public n’est jamais considéré et condamné comme il se devrait, on remarque bien que l’évolution que l’on offre à la femme change dans la forme mais que le fond reste identique.

3. PARCE QUE LA SOCIÉTÉ NE VEUT PAS ACCEPTER LA FORTE ET HAUTE POSITION QU’UNE FEMME PEUT AVOIR

La femme a toujours été perçue comme le sexe faible : tête creuse et voire même comme un objet de désir sexuel. Aujourd’hui encore on le voit dans certaines télé- réalités, certains clips ou spot publicitai­res où la femme est exposé dans des tenues plus que légères ou de façon à paraître comme ayant une réflexion limité. Depuis que la femme a pu obtenir les même droits que l’homme – indépendan­ce juridique, vote, travail – on note bien la difficulté qui persiste à mettre la femme sur un même pied d’égalité et d’équité face à l’homme. Tant que la société ne mettra pas tout en oeuvre pour que la femme puisse accéder à la place qu’elle mérite, les mentalités resteront figées et étriquées à ce niveau.

4. PARCE QU’UNE FEMME QUI A DU CARACTÈRE FAIT PEUR

Avouons- le : ce type de femme fait peur à une certaine catégorie d’homme. Un homme aime avoir cette position chevaleres­que face à une femme et nous apprécions tout à fait cela même en étant des femmes de caractère. Il faut tout de même prendre en compte qu’aujourd’hui, le mariage n’est absolument plus un gage de sécurité. Du jour au lendemain, une femme mariée peut se retrouver esseulée, divorcée avec des enfants dont il faut assurer l’éducation tout en garantissa­nt son épanouisse­ment psychique, psychologi­que, affectif… Sans oublier le rejet de la société face à cette nouvelle forme de famille qu’est la famille monoparent­ale. Face à tous ces éléments qui peuvent vraiment être envahissan­ts, il est donc important et légitime, qu’une femme cultive une force de caractère tout au long de son parcours de vie afin de pouvoir avoir les épaules solides face aux difficulté­s de la vie.

Tous ces éléments font partie d’une liste nonexhaust­ive. Si le rôle de la femme au sein de notre socle sociétal évolue, celui de l’homme aussi. Dans un souhait commun d’équité conjugale, il en convient au binôme de faire les efforts et concession­s adéquats à ce choix. La prise de conscience ne doit pas se faire uniquement dans la forme, un travail de fond est primordial sans oublier qu’il ne faut pas confondre force de caractère et volonté de castration.

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Dir. publicatio­n : Lucie Pinzano
Red. publicatio­n : Tom Vong
Maquette : Gaelle Kanga
Société : Clothilde Andoni éditions Dir. publicatio­n : Lucie Pinzano Red. publicatio­n : Tom Vong Maquette : Gaelle Kanga
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